Les couleurs que l’oiseau porte dans ses vols ne sont pas de plumes en cage
Jupiter le Grand Bénéfique voilà des mois qui m’a foutu en quarantaine, j’suis tricard du bonheur renvoyé, enfin celui qu’on doit trouver en équilibre sur l’autre plateau de sa balance par rapport à ce qu’on a mis du sien. Aujourd’hui bien que ce soit pas plus Dimanche qu’hier, le vent passe juste ses bruits de claquements sous les portes. La mauvaise alène, la celle qui coupe les signes normaux de la chaude présence, laisse juste les cuirs de ses erreurs grammaticales. Faut corriger la barre. Cappadoce ? Oui, la transposition tire de la dérive. Sortir d’une opacité byzantine où le brouillard avale les repères, par la voie claire d’une cheminée des Fées c’est revenir à la base de mes débuts sur le pavé parisiens.
Quand j’ai senti que la peinture manquait de sa poussée pigmentaire naturelle je n’ai pu me cacher que le minerai ne décollait plus de la gangue. Le végétal qu’avait-il fait des talents naturels de l’Arbre à Médecine ? Quelle pâleur pour des primaires !
Les couleurs que l’oiseau porte dans ses vols ne sont pas de plumes en cage.
La métaphysique du vol contient des spécificités qui ne sont en rien comparables à une couleur passée comme la série exsangue « Les Feux de l’Amour » qu’on balance comme si l’éternité était de cette vie. A moins de considérer que l’amour est l’archétype du faux il n’y a pas un baiser dedans (en dehors du gogo téléspectateur) qui soit vrai.
La Mémoire des Muses c’est pas mon histoire ancienne c’est mon journal de bord de chaque jour avenir avec ses maisons qui volent de luminaire en luminaire. Fleurs sauvages non porteuses de senteurs artificielles, mains tenant.Une générosité sans 49.3 au pied du lit.
Niala-Loisobleu – 11/05/16