
Marco Oliveira • Tengo en el pecho una jaula
9 DÉCEMBRE 2020tags: Amancio Prada, Marco Oliveira, Tengo en el pecho una jaula
L’élégant Marco Oliveira (né en 1988) s’est fait connaître très jeune comme fadiste, s’accompagnant lui-même à la guitare, son instrument de prédilection, accompagnant à l’occasion d’autres fadistes tels que Hélder Moutinho ou Ricardo Ribeiro. Son répertoire et son style de chant dépassent cependant largement le fado. En voici un exemple avec cette chanson de l’auteur-compositeur-interprète espagnol Amancio Prada (né en 1949).
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Marco Oliveira | Tengo en el pecho una jaula. Amancio Prada, paroles & musique.
Marco Oliveira, chant & piano. Enregistré sur un piano Schiedmayer du début du XXe siècle.
Vidéo : Marco Oliveira, réalisation. Portugal, ℗ 2020.
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Tengo en el pecho una jaula, en la jaula dentro un pájaro. El pájaro lleva dentro del pecho un niño cantando en una jaula lo que yo canto. | Dans la poitrine j’ai une cage, Dans cette cage un oiseau. L’oiseau porte dans sa poitrine un enfant qui chante dans une cage ce que je chante. |
El viento quisiera ser. El viento que pasa y deja un paisaje estremecido en tus ojos y en el oído el eco. El eco de una voz que viene de muy lejos y muy dentro de ti te canta que eres tú también el viento cuando pasa. | Je voudrais être le vent. Le vent qui passe et qui laisse dans tes yeux un paysage tremblant et dans tes oreilles un écho. L’écho d’une voix qui vient de très loin et qui, au plus profond de toi, te chante que toi aussi, tu es le vent qui passe. |
Tengo en el pecho una jaula… | Dans la poitrine j’ai une cage… |
La noche quisiera ser. La noche que con agujas de cristal teje tus sueños y el delirio que te enciende* cuando más sola estás y nada esperas, contigo a solas soñando el negro sauce** de la noche que te envuelve. | Je voudrais être la nuit. La nuit qui, avec des aiguilles de cristal tisse tes rêves et le délire qui t’embrase* quand tu es au comble de la solitude et que tu n’attends rien, seule avec toi qui rêve le saule** noir de la nuit qui t’enveloppe. |
Tengo en el pecho una jaula… | Dans la poitrine j’ai une cage… |
La lluvia quisiera ser. La lluvia mansa que cae como un rumor de manzanas en el desván de tu infancia lejos… Y las primas jugando a casa casa Para el ardor del alma la lluvia fresca en el valle del silencio. | J’aimerais être la pluie. La douce pluie qui tombe comme un bruit de pommes au loin, dans le grenier de ton enfance… Et tes cousines qui jouent à petite maison Pour la brûlure de l’âme, la pluie fraîche dans la vallée du silence. |
Pero tengo en el pecho una jaula, en la jaula dentro un pájaro, el pájaro lleva dentro del pecho un niño cantando Tengo en el pecho una jaula, en la jaula dentro un pájaro, el pájaro lleva dentro del pecho un niño cantando, en una jaula, lo que yo canto. | Mais dans la poitrine j’ai une cage, Dans cette cage un oiseau. L’oiseau porte dans sa poitrine un enfant qui chante. Dans la poitrine j’ai une cage, Dans cette cage un oiseau. L’oiseau porte dans sa poitrine un enfant qui chante dans une cage ce que je chante. |
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Amancio Prada (né en 1949). Tengo en el pecho una jaula (1988). *Chanté : envuelve (« enveloppe ») **Chanté : manto (« manteau ») . | Amancio Prada (né en 1949). Dans la poitrine j’ai une cage. Traduit par L. & L. de Tengo en el pecho una jaula (1988). *Chanté : envuelve (« enveloppe ») **Chanté : manto (« manteau ») |
Comme toujours palpitant quand tu me ramènes à la grande vague hispano-portugaise « JE PLEURE SANS RAISON QUE JE POURRAIS VOUS DIRE »…
Niala-Loisobleu – 9 Décembre 2020