
BARBARA, VENTS ET MAREES
Le cri d’ô monte
retournant la parole de toute la puissance de sa vague
A la place
les yeux ont dressé l’obélisque spontanée du regard
Mots-couleur qui nagent
Tu es belle !
Niala-Loisobleu – 27 Décembre 2020
BARBARA, VENTS ET MAREES
Le cri d’ô monte
retournant la parole de toute la puissance de sa vague
A la place
les yeux ont dressé l’obélisque spontanée du regard
Mots-couleur qui nagent
Tu es belle !
Niala-Loisobleu – 27 Décembre 2020
LA LUMIERE ETEINTE
Un matin de sureau
Elle est restée dans ce champ
Qu’a-t-elle laissé d’elle en s’en allant
Tout ce que j’ai voulu
Et d’abord une armure choisie dans les décombres
De la plus ciselée des aubes
Une armure sous un arbre
Un bel arbre
Ses branches sont des ruisseaux
Sous les feuilles
Ils boivent aux sources du soleil
Leurs poissons chantent comme des perles
Un bel arbre les jours d’ennui
Est un appareil visionnaire
Comme un autre
Par cet arbre de tous les jours
Je suis le maître de mes quatre volontés
Puis une femme au col de roses rouges
De roses rouges qu’on ouvre comme des coquillages
Qu’on brise comme des œufs
Qu’on brûle comme de l’alcool
Toujours sous l’arbre
Comme un aimant irrésistible
Désespérant
La flamme traquée par la sève
Tantôt fragile tantôt puissante
Ma bienfaitrice de talent
Et son délire
Et son amour à mes pieds
Et les nacelles de ses yeux dont je ne tomberai pas
Ma bienfaitrice souriante
Belle limpide sous sa cuirasse
Ignorante du fer de l’arbre et des roses rouges
Moulant tous mes désirs
Elle rêve
De qui rêve-t-elle
De moi
Dans les draps de ses yeux qui rêve
Moi
Ses mains sont vives
De vraies mains de sarcleuse
Tissées d’épées
Rompues à force d’indiquer l’heure matinale sempiternelle atroce du travail
Des mains à tenir amoureusement un bouquet de roses rouges sans épines
Et ce galop de buffles
Mes quatre volontés
Cette femme au soleil
Cette forêt qui éclate
Ce front qui se déride
Cette apparition au corsage brodé d’épaves
De mille épaves sur des vagues de poussière
De mille oiseaux muets dans la nuit d’un arbre
Il ferait beau penser à d’autres fêtes
Même les parades déshabillées défigurées ensanglantées par des grimaces de masques atteignent malgré tout à une sérénité condamnable
Et quel passant hors jeu juste au carrefour d’un sourire de politesse ne s’arrêterait pas pour saluer d’un éclair de la main le ventre impoli du printemps
Un panier de linge à la volée se calme tendrement
Sa blanche corolle s’incline vers ses genoux brisés
Aucune roture de couleur n’a barre sur lui
Et par la déchirure d’une dentelle
Il disparaît
Sur une route de chair
Boire
Un grand bol de sommeil noir
Jusqu’à la dernière goutte.
Paul Eluard
MA LUMIERE ETEINTE
Tombé de cintres inattendus
le grand voile fait rideau
La parade est assassinée
le cheval doit rentrer à la ménagerie
et l’oiseau à la cage
Fermeture pour confinement
je ne peins pas pour le lucre
mais meurs d’absence de moyens
Pour le souffle j’ai chargé l’Atelier du meilleur à sa fenêtre
« AUTAN-OCCITAN »
mon feu cathare
la maison qui voulait que tout commence.
Niala-Loisobleu – 22 Novembre 2020
La raison du chemin
Est une main de terre
Tendue sans réserve
Sur le théâtre pourpre
D’une maison en territoire choisi.
Elle abrite ce qu’on ne retient pas
Aux draps du quotidien blême
Et la narration de l’autre
Epouse la venteuse géographie
De silencieux et lointains jardins
Où poussent des images de chair
A s’endormir dans le repli de son bras.
Le genou se balance à l’anse de la pierre et de la peine
Et convoque obstinément la mer
Comme une clarté salutaire
Que l’on remue en se parlant tout bas.
Barbara Auzou
Autan Occitan 1 – 2018 – Niala – Acrylique s/toile 46×38 –
Prix-Atelier : 450,00 € (Encadré)
AuteurPar lievennPublié dans Chronique de Patrice Maltaverne, Chroniques
Chronique de Patrice Maltaverne
Publié par les Éditions Traversées, « L’Époque 2018 » (sous-titré Les Mots Peints), de Barbara Auzou et Niala (alias Alain Denefle), comprend une suite de trois cycles, intitulés « L’Époque 2018 », « Autan Occitan » et « Notre Jardin bleu ».
Il m’arrive très rarement de lire des recueils de poésie dans lesquels illustrations et poèmes soient aussi inséparables. Je veux dire par là que pour se pénétrer de l’ambiance des textes publiés ici, il faut déjà observer attentivement les illustrations avant d’aller lire les poèmes correspondants.
Le poème n’est d’ailleurs pas le décalque fidèle de l’illustration (acryliques sur toiles ou contrecollés). Cependant, il est la traduction fidèle de son univers.
Le monde de « L’Époque 2018 » peut être qualifié d’onirique, de consubstantiel à la nature (couleur verte dominante), de sensuel (représentation de nombreux nus féminins), voire de mystique (élévation des personnages et des choses).
Dans « Autant occitan » et « Notre jardin bleu », les représentations sont moins humaines, tandis que le soleil et l’eau se mélangent davantage à la nature.
Il résulte de ces univers peints des poèmes visuels résolument lyriques, aux images volontiers baroques, mais qui ne sont pas dépourvus de mouvements, ce qui donne à ces textes leur puissance, et une respiration ample.
Le résultat est un recueil ambitieux qui a su retenir mon attention de lecteur, car, mine de rien, il s’y passe plein de choses.
Extrait de « L’Époque 2018 », de Barbara Auzou, « Notre jardin bleu 1 » :
« Au bout de la route franchequ’on ne foule que de l’âme
sur les courbes de l’unité et de la spontanéité du geste
se trouve un jardin bleu dont la hanche
tremble comme une mariée aux pieds nus
et qui s’émeut de la caresse
d’écume à ses cheveux et de la rondeur
de ses larmes quand le gant de lierre
qu’elle retourne la détrousse dodue
de ses solides trésors d’enfant
tressés sur les
d’un rire innocent.
Les arbres déroulent leurs arbres au flancd’un tendre abri. Que célébrer sinon la vie
et la pensée que l’on existe maintenant
la fleur le sein le fruit en leur juste poids
les mousses de la douceur sur le velours de l’appui ?
L’azur croît pour soutenir la lumièredes mains réciproques qui s’enroulent au hasard
saisonnier des moissons à venir.
Des greniers de la peau qui s’étonnent encore
de leur réserve de sel s’échappent des bourgeons de rires
et quelques boutons d’or. »
Si vous souhaitez en savoir plus sur « L’Époque 2018 » de Barbara Auzou et Niala, qui est vendu au prix de 20 €, rendez-vous sur le site de l’éditeur :
https://traversees.wordpress.com/a-propos/
©Patrice Maltaverne
A PARTIR DE QUOI PEINDRE CE QUE NOUS CRIE
La lueur des bougies dans laquelle la guitare frémit
danse
tirant son eau-vive des pierres dressées
dans l’éclair de truite la main jusqu’au poignet
un tronc tombé de l’humeur du temps
ne résiste pas à l’union des rives romanesques où l’amour-castor frappe pour bâtir
A partir de quoi je peins ce que moi suis tout entier de Nous, rire jusqu’au cri du refus de confondre, tarte aux pommes et roulements de tambour de charge fruitière du cerisier
Marc sur le côté à regarder dans le rêve accompagné.
Niala-Loisobleu – 11 Novembre 2020
A PROPOS DES VISIONS DE L’OEIL
La dioptrie en convergeant d’un bord du mirage à l’autre ajuste au né la position que j’appelle oasis…te disais-je un instant à peine où rien ne me
ne me pleurait les yeux
Je me corrige faute d’un manque incurable de correcteurs de vision
les ophtalmologues ma bête noire
m’ont bouffé le fond d’oeil à la fourchette à huître
la vie en a prie la noyade au point de mettre du naufrage partout alors que repeigneur de ciels je suis toujours en haut de l’échelle
Le cloisonnement doit être à l’origine de ça dans lla multiplicité de ses faons d’être
Quand je suis né il y avait 3 classes, la condition humaine les a réduite à deux, en augmentant la différence
Ubuesque
La classe comme disait La Fontaine selon que vous serez puissant
Alors comme la mer nous porte mieux que le macadam on se voit mieux en proue d’un Kon-TIki
C’est mieux qu’amphore au fond
mais galère royale entre deux zoos quand même
Mes yeux qui ne m’épargnent rien dans la vague la plus scélérate se font brassières pour l’enfant qui t’aime
C’est pas le choix que préfère la lumière et ses watts pour sortir d’ombre
mais dans la manche à traverser c’est autre chose que couler…
Je te dis ça comme un cheval roi-lion surnommé Ulysse…
Niala-Loisobleu – 20 Septembre 2020
Dans la vallée de
Gogulcar les norias
Tournent à l’antique avec un bouvier et des bœufs.
Virgile tout attendri contemple ce tableau,
Sourit au temps qui dure et reprend son scooter…
Il vient de loin en loin voir un peu s’il y a
Du bonheur en campagne ou de l’aigreur chez ceux
Qui restent dans les champs à remuer de l’eau,
S’il y a des secrets à ranimer ou taire.
Est-ce un aveuglement que l’harmonie visible?
Les femmes en saris rouges qui ramassent des piments
Ont-elles de la beauté une approche paisible?
Les heures, le labeur, la fatigue, les lourdes charges
Répètent la même pièce où l’on ne sait qui ment
Dans la lumière poudrée d’un Âge d’Or en marge.
André Velter
Une nouvelle recension de l’EPOQUE 2018/ Pierre Schroven
14 AOÛT 2020 / BARBARASOLEIL
À paraître en novembre dans FRANCOPHONIES VIVANTES
Une recension de Pierre Schroven
Nationalité : Belgique
Né(e) à : Charleroi , le 21 fév.1957
Biographie :
Né à Charleroi le 21/02/1957.
Poète et critique, Pierre Schroven travaille à la Région Wallonne (Namur) et a une formation de bibliothécaire-documentaliste.
Bibliographie
. Paupières-marées, poésie, L’Arbre à paroles, Amay, 1992
. Toi, l’instant, poésie, L’Arbre à paroles, Amay, 2000
. Contre-jours, poésie, L’Arbre à paroles, Amay, 2002
. Etats d’âme d’un feu, poésie, L’Arbre à paroles, Amay, 2003
. Matière d’énigme, L’Arbre à paroles, Amay, 2004
. Chemins du possible, L’Arbre à paroles, Amay, 2005
. Preuves de la vie même, Éditions L’Arbre à Paroles, Amay, 2009
. Dans ce qui nous danse, Éditions L’Arbre à Paroles, Amay, 2011
. Autour d’un corps vivant, Éditions L’Arbre à Paroles, Amay, 2014
L’Epoque 2018 : Les Mots Peints/Barbara Auzou, Niala ; Virton : Traversées ; 2019
Poésie et peinture s’unissent ici avec bonheur pour célébrer la vie et la nature dans toutes les langues. En effet, les peintures de Niala(Alain Denefle) et les poèmes de Barbara Auzou ne font qu’un pour évoquer avec une subtilité rare un univers où la nature exulte et joue sa partition sans la moindre fausse note. Il est moins question dans ces pages d’expliquer voire de commenter les événements que de tenter de « rendre » la fulgurance, la beauté et la magie de l’instant. Pluie d’images et de mots donc qui font surgir mais ne nomment pas, décrochent avec la réalité ordinaire et réclament une pensée chantant toutes les joies de l’indéfinissable. Célébrant avec subtilité ce qui est là, les deux artistes nous invitent en quelque sorte à retourner au corps, à réhabiliter l’enfance de l’être, à donner un visage à notre désir, à brûler des formes pour gagner la vie voire à retrouver un rapport à la nature qui aurait été perdu. Un livre solaire, mettant en évidence la sensibilité, la complicité et le talent de deux artistes pour qui, c’est une certitude, le monde est neuf chaque jour.
Quand il sera évident
Que la part d’ombre s’accroît
Sur un ciel de poussières et de sentences
Et reste perplexe au seuil du sensible lendemain,
Je prendrai ma mendiante par la main
Et fermerai ses yeux trop grands
Pour que cesse enfin la danse de la faim et du couteau
Et le chant inconsolable au ventre gorgé d’eau.
J’insufflerai la patience à l’insecte de son corps
Avant de le confier au fleuve qu’on remonte lentement
Qui berce la colère et conte au sampan
Des histoires d’amours solaires et de paravents d’or.
Rendue à la mer ravie, l’enfant intacte d’hier
Se balancera au croissant blanc
D’une sérénité lunaire.
Pierre Schroven
Publié par Le Capital des Mots sur 14 Mars 2020, 18:22pm
Catégories : #poèmes, #peintures, #art contemporain
Autan Occitan 2
(Autan Occitan 2. Acrylique sur toile. 46×38. Niala 2018)
C’est seulement maintenant que l’heure sanguine abdique
entraînant sous sa jupe humide l’odeur lourde
des menthes écrasées d’insectes
que le vent sournois balayait encore tout à l’heure
et la terre qui s’était rêvée sable redevient terre
pour le marcheur emprunté rêvant de garrigues
sous les sarcasmes de la pierre froide statue
chimère de son invariable désir de s’ancrer là
C’est dans un fracas de mots perdus
que l’heure sanguine se disloque
étalant un baume de silence inquiétant
sur les morsures du sel et du vent
promesse rauque d’un lendemain de chaleur
où la vipère attend.
****
Autan Occitan 6
(Autan Occitan 6 / Niala 2018/ Acrylique sur toile. 46×38 )
La porte s’ouvre sur le frémissement
d’un air humide et la chaleur déjà a dégrafé
sa robe pour l’offrir à une branche complice à sa portée.
La vareuse bleue du volet s’étire et se détrousse
sur le sel de son dernier fil en gémissant
et le chemin accompagné de son chien musarde maintenant
dans le souvenir de son sommeil en pente douce
et à la recherche de son miel de romarin.
Adossée à la colline, l’unique route.
Et, au détour d’une tâche de soleil, l’éperon rocheux
au-dessus des asphodèles se dresse ombrageux et attend
que quelques gouttes suspendent encore un instant
leur chute lente sur les aspérités du vieux chêne.
Nos genoux de glaïeuls sauvages enchâssés sur le tapis de laine
se déploient et se soulèvent ensemble vers l’œuvre du jour.
Au plafond danse doucement un bouquet d’immortelles
qui ouvre encore la corolle du calme alentour.
A la treille brûlante des visages, l’œil ne refuse pas la nacre de l’aube.
***
Notre jardin bleu 1
(Notre Jardin Bleu/ Niala/ 2018. Acrylique s/toile. 61 x46 )
Au bout de la route franche
qu’on ne foule que de l’âme
sur les courbes de l’unité et de la spontanéité du geste
se trouve un jardin bleu dont la hanche
tremble comme une mariée aux pieds nus
et qui s’émeut de la caresse
d’écume à ses cheveux et de la rondeur
de ses larmes quand le gant de lierre
qu’elle retourne la détrousse dodue
de ses solides trésors d’enfant
tressés sur les mystères
d’un rire innocent.
Les arbres déroulent leurs feuilles au flanc
d’un tendre abri. Que célébrer sinon la vie
et la pensée que l’on existe maintenant
la fleur le sein le fruit en leur juste poids
les mousses de la douceur sur le velours de l’appui?
L’azur croît pour soutenir la lumière
des mains réciproques qui s’enroulent au hasard
saisonnier des moissons à venir.
Des greniers de la peau qui s’étonnent encore
de leur réserve de sel s’échappent des bourgeons de rires
et quelques boutons d’or.
Extraits de « L’époque 2018. Les mots peints » Barbara Auzou. Niala. Editions Traversées,2020.
https://revue-traversees.com/page/1/
BARBARA AUZOU
( Note Janvier 2020 )
Elle se présente :
Barbara Auzou est née le 13 mai 1969.
Elle est professeur de Lettres modernes en Seine-Maritime. A obtenu une maîtrise consacrée à Marguerite Duras .
Elle mène un atelier poésie auprès des élèves de collège depuis 20 ans…
Ne s’est pas autorisé à écrire pendant longtemps.
A beaucoup lu et lit beaucoup de poésie contemporaine.
Premières publications dans la revue Traversées en 2017 …
Travail à quatre mains avec le peintre Niala.
En 2018, la maison d’Edition Traversées accepte le manuscrit « L’Epoque 2018 », fruit du travail mené avec le peintre Niala. (Parution janvier 2020).
D’autres parutions en revues se succèdent depuis 2018 : Traversées, Lichen, Traction-Brabant Etc…
Elle tient deux blogs, l’un consacré à son travail d’enseignante, l’autre https://lireditelle.wordpress.com/ est consacrée à sa poésie. Elle y publie quotidiennement.
***
NIALA
Il se présente :
Artiste-Peintre et Poète
Né à Chelles (77) le 24 Novembre 1933
Fils de Louis-Michel DENEFLE, Peintre et Sculpteur
Écoles Beaux-arts et Estienne Paris
Sociétaire : Surindépendants, Violet, Indépendants, Artistes Français, Automne, etc.
Vit et travaille à Paris jusqu’en 1970
1ere Expo Paris 1954
Installé à Cognac depuis 1979
Médaille d’Or et d’Argent : Fédération Nationale des Beaux-arts, Société des Artistes Français, C.B.A.P.C.,
et Villes de Strasbourg, Caen, Marseille, Avignon, Nantes, Cognac, etc.
Président du Cercle des Beaux-arts Poitou-Charentes
Président-Fondateur du Salon des Vendanges de Cognac
Président-Fondateur de l’Atelier du Duodénaire
(Cours Adultes et Enfants)
Membre : Maison des Artistes, A.D.A.G.P., C.T.I., S.N.A.P., S.A.D.A.P.P.
Œuvres dans collections d’État, Publiques et Privées en France et aux États-Unis, Canada, Mexique, Angleterre, Hollande, Belgique, Allemagne, Norvège, Danemark, Suède, Espagne, Italie, Maroc, Japon, Indonésie, (Bali, Java, Birmanie, Viêt-Nam, Thaïlande) Asie du Sud-est, Inde, etc..
Dans la peinture figurative moderne, Niala est classé dans la tendance :
PEINTRES PRIMITIFS MODERNES
« L’époque 2018. Les mots peints » Barbara Auzou. Niala. Editions Traversées,2020. – DR
porté par sa petite aile blanche à s’asseoir dans la complétude à quatre mains, il savoure l’énorme création de ce travail commun
au rythme d’un pouls qui sort du monde, ramener du souffle n’a rien de dérisoire, c’est se montrer présent au coeur de l’Epopée Humaine
Le sanguin de ce rouge est absent de colère, il est preneur d’espoir dans le geste semeur
Raciné dans la réalité d’un monde impitoyable qui s’use à détruire, la Vie résiste en dehors d’ambition personnelle, au sens d’une Eternité réelle non confinée dans l’avidité matérielle
L’Esprit de vivre, sans dogme, librement…au carré de l’hypoténuse
Niala-Loisobleu – 3 Mars 2020