
SENS AIMANT
Sans attendre les concordances de la marée et de l’état de la passerelle, à cheval ou à pied, dans l’inclinaison du soleil, le chant de l’alouette et sa partie consommable, au plein de tes seins ménageant le col en praticable, comme tu sais j’ai rien à foutre de l’arrêt-de-maladie du remonte-pente, j’viens pas jouer au bon homme des neiges, versé plutôt Lou genre Apollinaire, déglaceur du palais, lune à parc bain-de-minuit, type Joséphine s’osant au grand-bain sans mentir, cherchant le poil sur la langue des Mille-et-une-Nuits qui ferait bégayer pour l’arracher avec le besoin furieux de ranger chaque chose à sa place et cesser de dire qu’on vaccine de plus en étant toujours pas livré
J’ai venu au monde dans un climat où l’enfant ne tuait pas l’autre pour jouir, mais qui, pas élevé au smarphone, à l’abri et conduite de ses parents, cultivait l’espoir de vivre sens aimant
Niala-Loisobleu – 11 Mars 2021