
LARGUER L’A MARRE
Au rivage de ce jour où ils nous débarquâmes à la porte du néant
j’eus soin de mettre notre vaisseau sanguin en stase
au seul arbre de ce désert
le piquet pour les ânes
Comme à roue en
se levât le fond d’un soleil sans églises
Ô mon d’yeux
nous détachâmes la ficelle pour l’entrer dans le chas
En carrés arrondis de symboles
de traits d’union
persillés de muscs sauvages
nous avons cousu notre patchwork de nudités.
Niala-Loisobleu – 31 Janvier 2021