
A LA PERTE DE VUE
L’arbre se mélange aux fruits venus de branches écartées du goût de la reconnaissance
confusion du poème avec l’avis de mobilisation générale probable mais pas éventuelle
quand je sentis sans le voir, le tétras disparaître une promotion de canard venus de la grippe aviaire tombait sur les médias
Je suis ici
Où sont les autres?
Echo de geste en geste
Chaîne électrisée ou inerte
Rupture du rythme solitaire
Quels sont ceux qui meurent et ceux qui naissent
Pendant que ma plume court sur le papier?
Vicente Huidobro
Alors de sous ta jupe j’ai tiré l’échelle meunière et suis monté au refuge du soleil
mon dernier oeil en besoin d’entendre la présence non artificielle des feuilles, des torrents, des sensations de rideaux qui se lèvent, du souffle quand l’herbe se prépare à faire rire un enfant
la chaleur de la ligne qui va d’un bout à l’autre de l’empan
sans le moindre regard aux fuseaux déserteurs des pendules.
Niala-Loisobleu – 25 Janvier 2021
la vie absolue et sans ombre qui suit librement le commerce des nervures…
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C’est cela m’aime
Vivre
Sans que la glace montre un gisant…
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