Jour : 22 janvier 2021
Just the Way You Are – Bruno Mars

Just the Way You Are – Bruno Mars
Oh, ses yeux, ses yeux
Oh, her eyes, her eyes
Fais que les étoiles semblent ne pas briller
Make the stars look like they’re not shinin’
Ses cheveux, ses cheveux
Her hair, her hair
Tombe parfaitement sans qu’elle essaye
Falls perfectly without her tryin’
Elle est si belle et je lui dis tous les jours
She’s so beautiful and I tell her everyday
Ouais, je sais, je sais
Yeah, I know, I know
Quand je la complimente, elle ne me croira pas
When I compliment her, she won’t believe me
Et c’est tellement, c’est tellement
And it’s so, it’s so
Triste de penser qu’elle ne voit pas ce que je vois
Sad to think that she don’t see what I see
Mais à chaque fois, elle me demande: « Est-ce que j’ai l’air bien? »
But every time she asks me, « Do I look okay? »
je dis
I sayQuand je vois votre visage
When I see your face
Il n’y a rien que je changerais
There’s not a thing that I would change
‘Parce que tu es génial
‘Cause you’re amazing
Juste comme vous êtes
Just the way you are
Et quand tu souris
And when you smile
Le monde entier s’arrête et regarde pendant un moment
The whole world stops and stares for a while
Parce que fille, tu es incroyable
‘Cause girl, you’re amazing
Juste comme vous êtes
Just the way you are
Ouais
YeahSes lèvres, ses lèvres
Her lips, her lips
Je pourrais les embrasser toute la journée si elle me laissait
I could kiss them all day if she’d let me
Son rire, son rire
Her laugh, her laugh
Elle déteste, mais je pense que c’est tellement sexy
She hates, but I think it’s so sexy
Elle est si belle et je lui dis tous les jours
She’s so beautiful and I tell her everyday
Oh, tu sais, tu sais
Oh, you know, you know
Tu sais que je ne te demanderais jamais de changer
You know I’d never ask you to change
Si parfait est ce que vous recherchez, alors restez le même
If perfect’s what you’re searchin’ for, then just stay the same
Alors ne te donne même pas la peine de demander si tu as l’air bien
So don’t even bother askin’ if you look okay
Tu sais que je vais dire
You know I’ll sayQuand je vois votre visage
When I see your face
Il n’y a rien que je changerais
There’s not a thing that I would change
‘Parce que tu es génial
‘Cause you’re amazing
Juste comme vous êtes
Just the way you are
Et quand tu souris
And when you smile
Le monde entier s’arrête et regarde pendant un moment
The whole world stops and stares for a while
Parce que fille, tu es incroyable
‘Cause girl, you’re amazing
Juste comme vous êtes
Just the way you areLa façon dont tu es
The way you are
La façon dont tu es
The way you are
Fille, tu es incroyable
Girl, you’re amazing
Juste comme vous êtes
Just the way you areQuand je vois votre visage
When I see your face
Il n’y a rien que je changerais
There’s not a thing that I would change
‘Parce que tu es génial
‘Cause you’re amazing
Juste comme vous êtes
Just the way you are
Et quand tu souris
And when you smile
Le monde entier s’arrête et regarde pendant un moment
The whole world stops and stares for a while
Parce que fille, tu es incroyable
‘Cause girl, you’re amazing
Juste comme vous êtes
Just the way you are
Ouais
Yeah
ECHO DE GESTE EN GESTE

ECHO DE GESTE EN GESTE
Ma main gauche est à peindre cet écho de ma pensée nourri d’un vers de Vicente Huidobroassis à la table au menu du souvenir
passent tirés par l’oiseau
les mouvements de battoir des femmes au lavoir
Elles lavent les préjugés, dépoitraillées jusqu’au plus pur de l’eau saignée de la montagne de Sisyphe
sans peur, déjà dans la Barque Mystique dans laquelle le Nautonnier me traversera
Devant cette table où je suis assis les plats débordent de fruits, l’olive et la figue dans le compotier font la ronde aux viandes rouges des torrils, en donnant la main aux grappes pressées dans leurs flacons
La musique s’élève
au bout de la flèche
Le tableau est en cours au pas doux d’un trop laissant l’aqueux du cheval s’étendre.
Niala-Loisobleu – 22 Janvier 2021
ALTAIGLE (EXTRAITS), PAR VICENTE HUIDOBRO.

ALTAIGLE (EXTRAITS), PAR VICENTE HUIDOBRO.
» Tout est près. Les pires conditions matérielles sont excellentes. Les bois sont blancs ou noirs. On ne dormira jamais. » André Breton, Manifeste du surréalisme, 1924.
Chant 1 (extrait)
Ne vois-tu pas que tu tombes déjà?
Lave ta tête des préjugés et de la morale
Et si voulant t’élever tu n’as rien atteint
Laisse-toi tomber sans freiner ta chute sans peur au fond de l’ombre
Sans peur au fond de ta propre énigme
Tu trouveras peut-être une lumière sans nuit
Perdue dans les crevasses des précipices.
Tombe
Tombe éternellement
Tombe au fond de l’infini
Tombe au fond du temps
Tombe au fond de toi-même
Tombe aussi bas qu’on peut tomber
Tombe sans vertige
A travers tous les espaces et tous les âges
A travers toutes les âmes tous les désirs tous les naufrages
Tombe et brûle en passant les astres et les mers
Brûle les yeux qui te regardent et les cœurs qui t’attendent
Brûle le vent avec ta voix
Le vent qui se mêle à ta voix
Et la nuit qui a froid en sa grotte d’os
Tombe en enfance
Tombe en vieillesse
Tombe en larmes
Tombe en rires
Tombe en musique sur l’univers
Tombe de ta tête aux pieds
Tombe de tes pieds à ta tête
Tombe de la mer à la source
Tombe dans l’ultime abîme de silence
Comme le navire qui sombre en éteignant ses lumières
Manuscrit original d’Altazor en français. Le texte final est écrit en espagnol.
Chant IV (extrait)

Il n’y a pas de temps à perdre
Et si l’instant banal survient
Qu’il suive la meilleure voile.
Maintenant que je m’assieds et me mets à écrire
Que fait l’hirondelle que j’ai vue ce matin
Signer des lettres dans le vide?
Quand je bouge le pied gauche
Que fait du même pied le mandarin chinois?
Lorsque j’allume un cigare
Que font les autres cigares qu’apportent le navire?
Où pousse la plante qui brûlera plus tard?
Et si je lève les yeux maintenant
Que fait de ses yeux l’explorateur debout sur le pôle?
Je suis ici
Où sont les autres?
Echo de geste en geste
Chaîne électrisée ou inerte
Rupture du rythme solitaire
Quels sont ceux qui meurent et ceux qui naissent
Pendant que ma plume court sur le papier?
Chant V (extrait)
Ainsi tu es moulin à vent
Moulin du lieu du vent
Qui tisse les nuits et les matins
Qui file les brouillards d’outre-tombe
Moulin aux ailevents et aux ventailes
Le paysage se gonfle de tes folies
Et le blé va et vient
De la terre au ciel
Du ciel à la mer
Les blés aux vagues d’or
Où se vautre le vent
Cherchant la caresse des épis
Traduction de l’espagnol (Chili) par Fernand Verhesen. Altaigle, Draguignan, Éditions Unes, 1996 (Avec une préface d’Octavio Paz). Édition originale: Altazor o el viaje en paracaídas, Madrid, Compañía Iberoamericana de Publicaciones, 1931.
Source: « ON NE DORMIRA JAMAIS »
LE RIRE DES SCARES

LE RIRE DES SCARES
D’un noir de j’ai nageant au milieu des coraux
dans les flots tropicaux
le cirque balade son rire derrière l’épais maquillage des lèvres du clown-triste
écoutant la boîte à musique
souvenirs
restés dans la baie hors-piste
de la petite écuyère tombée de cheval .
Nez rouge au milieu d’un autre jour que les enfants sortent de leur innocence en un ballet d’écailles multicolores
Le blues tirant de la guitare le bleu du sauvetage en mer.
Niala-Loisobleu – 22 Janvier 2021