
AU PLI DU COUDE
Au surplomb de ton sein la courbe plonge dans son seul accès maritime
qu’ombrage cette dense végétation méditerranéenne pour un mouillage d’exception
le vocabulaire puise son odeur aux fosses du passé phocéen
Nymphe antique tu te dresses nue à l’avant des deux bords sur le socle rose de la roche
diésant le chant de la nature dans l’acoustique de l’amphithéâtre minéral
Isolés pour pleinement goûter la symbiose active des lieux quel trublion pourrait déranger l’érotisme puissant qui se dégage chimiquement de nous devenus spectateurs et acteurs à la fois
D’ail et de piment, la bourride qui mijote transporte avec elle une note de peinture de cette époque d’avant le confinement quand l’amour de vivre décuplait l’imaginaire pour entrer dans le rêve à l’aide de mots-peints jusqu’à approcher la faune fantastique des régions oniriques ouvertes à la création artistique.
Ta poésie me tient en équilibre dans le désarroi de l’interdiction de peindre matériellement imposée.
Niala-Loisobleu – 30 Décembre 2020
Le peint est là…je le vois moi….
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Rien d’étonnant à ce que tu le vois, Toi.
Il est bien là, tel « la chambre de Don Quichotte » qui témoigne de ce qui se passe et qui me contraint comme trop d’autres artistes à subir une disparition .
Je le ressortirais cet article pour illustrer la différence entre le réel et l’imposé. Souvenir précieux vécu ensemble lors d’une exposition, il me dynamise…
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