
CHRISTMAS SONGS
Bonhomme fondu, aux pieds la colline luge, des étoiles clignotent accompagnant l’aqueux d’un cheval parti battre sa campagne. Il y a tant de neige autour de mon nez que les boules tiennent le jeu sans rien massacrer. D’antan à aujourd’hui la toile est bien assez grande pour devenir livre d’images. Quand elle parle j’aime me taire en regardant tourner le manège. Un merle assis sur la fusée qui monte chercher l’impossible étoile. Vieux rêveur qui a colorié le noir-et-blanc des rois-mages sans toucher aux propos du marabout de passage. Toujours des maisons-blanches accrochées aux jupes de la montagne, attachement fondamental à la mère et ses appareillages. Puis les séquences sans que le clap est noté le commentaire. Des enfants il en est passé sans qu’il en reste. La vie est un chantier qui trouve à démolir ce qu’elle a construit si on la laisse faire . Les marées n’ont pas peur de se montrer nues sans s’inquiéter de l’état dans lequel le lune se trouve. Les sabots sont toujours ouverts aux oranges. Elles prennent la couleur de l’environnement. Les miennes aiment la présence des écoles buissonnières. Un marronnier au côté de la case TERRE et un amandier de celle CIEL de la marelle. Dans les tramways qui parcourent mes traverses, tu as fini par grimper sur la plateforme. Au milieu du chant des oliviers, la garrigue embaume ses pierres de traces de garenne. C’est comme ça que tout a commencé sur son chacun de passé que les bosses avaient pas complètement abîmées. Le cheval est brave et courageux, il aime ramasser le goémon du sel jusqu’au poitrail, pourtant les cabanes rencontrent trop de lisier. Heureusement les enclos paroissiaux laissent entrer les mécréants. Je pourrais laisser la musique noire glisser sur la neige de Noël. sans me soumettre au nombre autorisé.
Niala-Loisobleu – 24 Décembre202