
LA METAMORPHOSE DES PROLEGOMENES
Au tronc du cadre
l’oiseau pique à la vitre
un paysage choisi dans la carte des repas au jardin clair sous l’arbre
il revient des feuilles vives aux racines nerveuses
jour de merde embelli
la nappe du ciel déborde de fruits sucrés
l’abeille pompe
Le chien arrive triple-saut wouah wouah et avale la pluie l’oeil ravageur
Quand je suis passé par l’atelier la voix sur la palette m’a tiré pleine pulpe au noyau
l’enfant t’adressait la parole de ses mains tendues
j’ai pu tracer l’histoire du compotier
Vois, devant Bonnard
la lumière éclatante déborde plus loin que le cadre de la porte
Niala-Loisobleu – 4 Décembre 2020
Sans doute à l’instar du tableau le poème prend -t-il une nouvelle perspective dans ses jeux d’ombres et de lumières…Une magie qui m’émeut au plus haut point et qui brouille clairement la ligne de fuite….
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Le doute n’est pas permis
Aux dépends de l’absence vocale le fruit du silence a mûri
Magie oui mais étrangère au hasard
Le tant est mutant…
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Scintillant comme un printemps que l’on attend déjà, impatients que nous sommes parfois, merci, très bonne soirée, louise salmone
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L’impatiente craint le soleil pour s’épanouir
pour la floraison de son désir tirons sous le tapis
le présent des feuilles
Merci Louise…
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