
OPAQUE TRANSPARENCE
Le rivage râpe son écriture en se mâchant le sable, était un château où les hirondelles tenaient en lignes un printemps famélique
Quai du pauvre ayant toujours son anémone pour la circonstance
Comme une couleur-bidon sortie du nuancier l’opaque propose désormais sa lèpre pendant que dans la chambre mansardée l’étendue de l’étreinte se replie sur elle-même en cochant sa case.
A croire que l’instrument ancien qui tient le galop sauvage depuis le premier jour balbutie
Les rues se sont vidées du souffle des vitrines par application de buvard sur les lèvres prêtes à s’exprimer
Ma langue s’est mordue pour saigner
Rebattre le pouls du battement de jambes où ventre à ventre s’avance l’étincelle.
Niala-Loisobleu – 2 Novembre 2020