BLOC-NOTES 2
La vague chargée d’orage déverse à débord
si la tôle du ciel amuse le machiniste
le souffleur est à l’abri dans la connaissance du texte
il n’y a plus de jardin ni de cour pour s’accoter
Niala-Loisobleu – 1er Octobre 2019
La vague chargée d’orage déverse à débord
si la tôle du ciel amuse le machiniste
le souffleur est à l’abri dans la connaissance du texte
il n’y a plus de jardin ni de cour pour s’accoter
Niala-Loisobleu – 1er Octobre 2019
Accroché par le bout le chemin se retourne, d’abord surpris, puis quelques pages en arrière relit la même histoire. Cette pièce qui était fermée, elle est arrêtée sur elle-même, au même énième top. Sur l’étagère qui passe à travers l’angle obtus un regard renversé fume dans le cendrier. Par le col la chemise s’est pendue , un trou de chaussette talonne, le rance d’une promesse finit par faire fuir et sur la chaise électrique le café reste froid, un simple balai de bouleau tient lieu de conte d’Andersen
Niala-Loisobleu – 1er Octobre 2019
Descendu du faux-bois d’un arbre de théâtre, sur la tombe de faux-marbre d’un cimetière inexistant l’oiseau bien-vivant jette la clef de cette inopportune serinette chantant : « Je suis mort en méprisant ».
Les fausses-nouvelles à partir d’abracadantesques traductions de propos peuvent rameuter le like et le com savoureux pour un sein amateur de médailles mais restent sans intérêt pour un vieil insoumis comme moi à la flatterie. La mode est au prompteur qui robotise l’impression critique et part plus vite que moi j’écris. Si je n’aime pas ou suis pas d’accord, je m’abstiens par politesse, ou le dis le plus souvent sans me dissimuler derrière une orgueilleuse hypocrisie.
Ce qui prête à interprétation ne rentre pas dans mon menu, j’ai l’esprit carré
On ne peut plus net au point de n’avoir rien du courtisan en quête de faveurs, bien au contraire. Alors laissons la peine de côté, dès lors que le bon sens n’en a eu cure, pleurer serait indécent. Les grandes douleurs doivent rester silencieuses.
Niala-Loisobleu – 1er Octobre 2019