ENTRE TIEN EMOI 109
Foulée avalée par le piège des mots répétés la course choisit de ne pas se défenestrer au profit d’un acte simulé. Simple langage dépouillé de rôle titre. Le ton arasé d’emphase et l’émoticone invité au dîner de cons.
Le fauve te va bien, il sied au vieil Henri qui ne tient plus bien sur ses jambes mais découpe dans son papier un ciel plus vaste que le feu de sa première forêt. J’ai parlé de beauté pas plus tard que dans un blog abonné. Ce vocable du silence bafoué par des gesticulations d’humains qu’un prompteur rend robot.
Sous le poids écrasant des nombreuses possibilités que la vie n’offre pas puisque tout se paie d’une manière où d’une autre dans son concept intéressé, tu étages haut hors de l’ozone raboté. Tu terrasses comme un sein Michel et la bête et l’espace de bal con, en faisant un jardin dans l’espace comme fut à mes débuts Sèvres-Babylone l’école d’une distinction innée des choses par la nuance.
Peut-être que l’usage d’internet…mais c’est pas une raison, on doit pas répéter la même erreur comme une musique d’ascenseur qui monte nulle part. Aux seins de cet autre qui te caractérise ce serait pauvre de ne pas reconnaître la différence.
A la fois Frida comme un hurlement de tramway enfonce la poitrine, au déchirant de Camille qui ne peut s’éteindre à l’enfermé d’asile, où par un Vincent pris par le délire dans le vent sourd d’une indifférence collective, tu résistes aux balles de l’offense que la vie t’a faite, Fédérico dans l’âme, planche courbe d’un Yves que la montagne d’un Philippe passe au col, en tout ceci absolument fauve des pattes et des cornes, la bête qui sait me sortir du labyrinthe.
Que tes mains viennent
Attrape à tenir
pour que soit
l’Epoque à vivre et revivre
Une et indivisible.
Niala-Loisobleu – 25 Juillet 2019