A LA DECOUVERTE
J’ai tiré le rideau pour aller voir à l’intérieur.
Ainsi a commencé le tableau jusqu’au rai, le rai qui se voyait au bout du long couloir, bordé d’un double mouvement horloger, qu’un bruit aquatique affirmait en marche, alors est apparue la lanterne magique que m’avait donné la comtesse d’empire du 3° étage du 51. Celle qui avait plus de chats qu’elle ne pouvait en montrer. Un vrai chiffonnier à souvenirs son appartement. Les bruits supplantaient la présence ammoniaquée des félins, pas des bruits de choses entrechoquées, des bruits de vie où dans des batailles passaient en boucle la naissance de mystères qui me fascinaient. Je rasais le sol de peur d’être sabré par un cosaque, où étourdi par un essaim de décolletés . Elle contait la Comtesse et je grimpais les étages quatre à quatre du haut de mes moins de dix ans. Sous un halo je revis les réverbères du bas de vignes remonter la colline. Les pierres à extraire de la carrière, nous nous sommes vus là, la première fois. Au banc d’un char tiré par le cheval qui vit en moi.
-Tu viens je vais au bord de mer, t’ai-je dit , mais réfléchis je n’ai pas de maillot
-Alors j’ai pas peur, m’as-tu répondu.
Sur le versant où l’ombre n’arrivait pas à tenir debout on a tracé la maison en écrivant par terre. J’avais vu ton désir de savoir, j’ai commencé à te dire. Quartier par quartier, sans avaler tout rond. Chaque pas à son détail. Sa marelle, son cerf-volant.Bien sûr dans toute histoire d’homme il y a la souffrance des guerres, le poltron aime jouer les héros. Jeu qui était plus participatif au début que maintenant avec les consoles. T’ai dit René et Marthe, tu t’ais serré a me faire sentir battre ton coeur.
Sous le poids d’une canicule la peinture séchait avant d’avoir pu dire comme je voulais que tu saches, alors j’y revins jusqu’à. Dur ce qu’on a du supporter. Tu m’as rafraîchis d’encre, et l’herbe a verdi. Les arbres sont sortis sans cacher les oiseaux. Les fleurs avaient choisi ton pubis pour chasser les odeurs chimiques. La maison avait poussé. Nous aussi. On ne sait jamais.
Alors j’ai signé à côté de ton nom Barbara, sans autre envie que de regarder et me taire, comme quand au long du caniveau je remontais à la découverte du chemin de vie. si fatigué que j’ai cru pas pouvoir aller plus loin, mais TRANSE-MIGRATION 2 m’appelle.
Niala-Loisobleu – 15 Juillet 2019
Je m’enveloppe dans le taire de ce beau texte qui dit le cœur sublimé, le cœur- fruit sans quartier, le cœur nu et le cœur humide et le pouls…Tu possèdes l’indécence des fous et c’est la seule qui soit morale…La seule qui voit clair aussi…
Je sais si bien l’accouchement de ce 33 qu’aucun médecin à te faire répéter le chiffre n’aurait pu y voir tout ce qu’il contenait…Et j’ai été là, pleinement…Comme toujours…
Nous sommes les ouvriers de l’Epoque, Mon, c’est elle qui nous a choisis…Aussi bien l’un comme l’autre savons très bien de quoi l’on veut vivre et de quoi on ne mourra pas….
Je suis émue…Te dire merci serait grotesque de bienséance…
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Je ne vois d’autre enveloppe que celle que je t’ajoute en twoo
Barbara de
Ça pete comme du sans-culotte d’ô tétage mécréant plus mystique qu’un sein franciscain
Barbara de
Passez volailles de basse-cour je crois que le coq n’ira pas au bain…
Je t’embrasse là et par tout ailleurs…
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Eh bé..Après on s’étonnera que le coq du parking devienne fou….
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L’Epoque : Poésie pour pouvoir (2018)
BARBARA AUZOU et NIALA
La Poétesse et le Peintre en une m’aime encre qui peint
L’EPOQUE 2019
Le jeu attentif et nouveau des mains
Parle du vivant
Aux vivants.
C’est qu’il s’agit de naître.
Nous avons tiré aux tempes des fenêtres
Le bon fil
Des creux et des pleins
Pour enfin lier
Ces bouquets d’anémones que ramenaient
Avant nous nos pères comme une offrande aux jours difficiles.
Plus rien ne nous étonne maintenant.
Les yeux se sont plissés au secret des cœurs savants.
Le long travail se poursuit sur le métier enfantin.
Et au vase quotidien du regard lavé on devine
Que la fleur est rendue à sa racine première
Désormais préparée aux assauts désordonnés de l’ombre
Et de la lumière.
Barbara Auzou.
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Si l’ombre ailes volait le castré même fidèle n’aurait que cul bas…
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Du haut de ma chaise en fer forgée, et donc pas le cul-bas, si.. gare à toi si tu l’as la vanne….
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Ainsi gare a moi ?
La vanne demande la mère dans la famille Aflots
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Ah t’es trop doué, je rends les armes si tu me casses trop…
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L’ abbé des cochons, ça te dit ?
Une victoire de la vanne..
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Cétipa çui qu’a brûlé la pucelle?
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Non ça c’est celle de la grande roue en ruant
Voir au revoir ma Normandie
Mais du cochon quand même…
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