ENTRE LA VOIE FERREE ET LA RIVIERE
Tenu dans une montagne de moiteur
sans col
je reste contraint
attelé fermé aux campagnes
ces îles que la mer cultive
un oiseau l’un dans l’autre
Ô anémones
de mon enfance revêche au manque d’eau
revenez glisser le noir de votre oeil dans la couleur
les orages dévastateurs battent comme plâtre les femmes-marguerites
droites sur leurs tiges
J’aime, celle qui au plus ouvert de ses cuisses confluente, porte écluse et moulin à marée dans l’anse protégée de la grotte marine, écrivant calanque bleue, les fenêtres ouvertes à dessein en jardinière.
L’oiseau suffoque du jabot, à deux pas de l’atelier sauna
Niala-Loisobleu – 7 Juillet 2019
Pour te distraire de tes rêves de bois flotté qui contiennent tous les cris des silences maritimes, j’ai convoqué la mémoire des rivières, au galet plat de ta nuit enchaînée
Et j’ai partagé à la nacelle de ton front l’eau glacée de la persistance et de l’origine.
Sur la barque aveugle qui nous ballotte d’estuaire en estuaire, j’ai lavé ton visage des dernières poussières de sa longue déception et les ai remises à la terrasse mouvante des alluvions qui draine nos drames éconduits.
Barbara Auzou
Tout près, dans le fraîcheur pleine de bras….
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Le feu qui mange l’adduction regarde au milieu du chant le château d’ô sans comprendre qu’interdire son accès n’entraîne pas sa capitulation
L’enfer est terrestre
Il n’y a de Paradis que dans les yeux du rêve qui nous loge dans une vie de merde.,,
N-L
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