PAS PEINDRE CE QUE…RIEN QUE
Les doigts collés papier-peint à motif
cette longue mèche sur le front qui bouche la vue
debout sans marcher autrement qu’assis dans une forme d’inexistence
NON
La couleur de la pulpe à la soie du fruit qu’on porte en soi
La teinte de son oeil a l’écaille de la nageoire qui scintille au battement de l’ouïe
Le poil du ventre a le végétal qui oxygène le scaphandre dans sa marche en plongée
Semelles de vent
Seins tombants de générosité
Je ne peins que ce qui n’existe pas par devoir trouver.
Niala-Loisobleu – 05/05/19