ENTRE TIEN EMOI 70
Serpentant la parole venimeuse va-et-vient le long des accidents de parcours.Les coquelicots rougissent de honte dans les lits vides du bord de route. Le coin refermé du coquillage fait écrin devant la fumée qui bague au doit. Les chromes des grosses cylindrées perdent l’avantage du bon tain des petits coins de campagne modestes. Tu fais le jour en sa diversité.
Tu joues tous les jours avec la lumière de l’univers.
Subtile visiteuse, tu viens sur la fleur et dans l’eau .
Tu es plus que cette blanche et petite tête que je presse
Comme une grappe entre mes mains chaque jour.
Tu ne ressembles à personne depuis que je t’aime.
Laisse-moi t’étendre parmi les guirlandes jaunes.
Qui inscrit ton nom avec des lettres de fumée parmi les étoiles du sud ?
Ah laisse-moi me souvenir comment tu étais alors, quand tu n’existais pas encore.
Soudain le vent hurle et cogne à ma fenêtre close .
Le ciel est un filet chargé de sombres poissons.
Ici viennent frapper tous les vents, tous.
La pluie se dévêt.
Les oiseaux passent en fuite.
Le vent. Le vent.
Je ne peux lutter que contre la force des hommes.
La tempête entourbillonne d’obscures feuilles
et libère toutes les barques qu’hier soir on amarra au ciel.
Toi tu es ici. Ah toi tu ne fuis pas.
Toi tu me répondras jusqu’au dernier cri.
Blottis-toi à mon côté comme si tu avais peur.
Pourtant une ombre étrange a parfois traversé tes yeux.
Maintenant, maintenant aussi, petite, tu m’apportes du chèvrefeuille,
et jusqu’à tes seins en sont parfumés.
Pendant que le vent triste galope en tuant des papillons
moi je t’aime, et ma joie mord ta bouche de prune.
Ce qu’il t’en aura coûté de t’habituer à moi,
à mon âme esseulée et sauvage, à mon nom que tous chassent.
Tant de fois nous avons vu s’embraser l’étoile du Berger en nous baisant les yeux
et sur nos têtes se détordre les crépuscules en éventails tournants.
Mes paroles ont plu sur toi en te caressant.
Depuis longtemps j’ai aimé ton corps de nacre ensoleillée.
Je te crois même reine de l’univers.
Je t’apporterai des fleurs joyeuses des montagnes, des copihues,
des noisettes foncées, et des paniers sylvestres de baisers.
Je veux faire avec toi
ce que le printemps fait avec les cerisiers.
.
Pablo Neruda
(Vingt poèmes d’amour . Extrait)[/i]
Ce Pouls que rien ne freine ou n’accèlère en dehors des stases et étreintes dans l’odeur des meules, est tien. Premieres paroles d’une chanson qui vole. Une biquette tient leS verts par l’aqueux des nitres déposées sur les murs. Bon sang ne saurait mentir. La nudité tremble au vent de mer sans besoin de réacters bruyants.
A bord allons Ma, battre du tambour.
Niala-Loisobleu – 19/04/19
Entends, Mon, le jour fait son nid sur notre tympan! Et si je me fie au détail de Bosch le tympan est partout au corps cet endroit en résonance (!) et l’eau est fille…
Couronné de lui-même je jour étend ses plumes pour battre tambour…J’arrive sonnante, Attends-moi, mon!
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J’entends jouer l’ocarina sorti de ta poitrine libérée, Ma
et je sais que la terre nous tient comme faisant partie d’elle
particule active de tout ce qui pousse
Si l’eau est fille comme je le pense aussi
nous sommes du même courant qui fait le sel mâle
androgynes qui désignent un seul arbre…
N-L
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J’ai semé des coquelicots jusqu’aux Recollets, tu n’as plus qu’à les suivre, Mon…
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Un chemin de seins gents…
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Merci Delphine
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Bonjour Alain… Quel sublime partage. Merci. Je t’espere en bonne forme et t’embrasse. Très belle journée. Delphine
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Aussi bonne que ce tant souriant Delphine. Je t’embrasse solaire.
Merci.
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