
QUAND MES GENOUX CONVERSENT
Du jour qui vînt les bras levés à la fenêtre, un goût profond de roulis mit son balancement
Le chien eut un très léger tressaillement
Sur la crédence la buée des étoiles et quelques poils de comète à cheveux longs pris dans l’anneau
L’arbre est secoué de frissons
Calme le fleuve servit d’exemple à retenir l’attitude
La morsure au flanc
Ne montrer de la vie sereine que la somme sans lui laisser faire le mal qu’elle ne peut s’empêcher
Si le vent se lève de mauvaise humeur mets tes deux mains à retenir que les mots d’amour qui sortent toujours de ton encrier, j’aurais de mon côté la bonne couleur à placer dans ton sourire de poitrine
Et dis leur de te laisser en paix, ça fait trembler la clématite quand la mauvaise humeur des autres s’ajoute à ce qu’il faut supporter soi-même
Reste assise sur mes genoux, ma main cause à ta poplité, le cheval laisse l’aqueux couler et du lointain cette fanfare annonce qu’il y aura parade. Je t’aime d’un bout à l’autre.
Niala-Loisobleu – 16/03/19
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