VŒUX
J’ai longtemps désiré l’aurore
mais je ne soutiens pas la vue des plaies
Quand grandirai-je enfin?
J’ai vu la chose nacrée : fallait-il fermer les yeux?
Si je me suis égaré conduisez-moi maintenant heures pleines de poussière
Peut-être en mêlant peu à peu la peine avec la lumière avancerai-je d’un pas?
(A l’école ignorée
apprendre le chemin qui passe
par le plus long et le pire)
II
Qu’est-ce donc que le chant?
Rien qu’une sorte de regard
S’il pouvait habiter encore la maison à la manière d’un oiseau qui nicherait même en la cendre et qui vole à travers les larmes!
S’il pouvait au moins nous garder jusqu’à ce que l’on nous confonde avec les bêtes aveugles!
III
Le soir venu rassembler toutes choses dans l’enclos
Traire, nourrir
Nettoyer l’auge pour les astres
Mettre de l’ordre dans le proche gagne dans l’étendue comme le bruit d’une cloche autour de soi
Philippe Jaccottet
Pour vous, pour les autres
et pour tout
le monde, voici mes voeux….
Mes vœux:
Il y avait si proches ces coups redoublés
partout sous nos fenêtres
l’empreinte de corps
qui avaient épuisé leur lumière;
la trace du soleil sur le sang,
les formes sèches de la mort
et la douceur inquiétante du soir.
Il y avait un homme et son geste si prompt à se dissoudre,
l’usure du ciel
comme un seuil brûlé par les pas,
l’impatience d’aimer dans le vaste souci du monde,
l’érosion du sourire,
le jeu brutal des ombres dans nos mains
et toujours la douceur inquiétante du soir.
Chaque jour tombait comme une averse drue
et nous courbions le dos
ainsi que font les branches quand
le ciel descend avec l’orage contempler leur défaite.
Mais il y avait dans l’air cette saveur d’enfance
qui ouvrait les lèvres
et nous nous embrassions
pour éprouver nos vies, notre force et l’oubli
dans la douceur inquiétante du soir.
Jean-Pierre Siméon, Lettre à la femme aimée au sujet de la mort.
Je te suis dans toutes les Epoques…
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Il y avait cette plus haute marche à passé
Longe d’attente bridée au collier
Le cheval entre le point d’ars et la ruée
Au centre de l’arène
Soleil en corps hissé
Puis le traîneau de la mise Amor
Et les épines de barbarie dans la soie de la figue
Il y avait un homme au couteau
Une pâte môle…
Et de nos lèvres nous avons cousu nos langues pour éprouver nos souffles ma Barbara.
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Ce qu’il me reste à te dire maintenant
sera privé pour ce soir
Passe une bonne soirée mon Alain
L’orchidée veille sur nous…
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Celui-ci
Brille
Là
D’une commune présence…
😍
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Cher Alain, j’ai reçu tes voeux parl’an 2018 pour chant-haie 2019. Loi zoo que je suis s’en servira pour éviter les barr’eaux… Tous mes voeux pour ces dernières heures de 2018 et je t’embrasse déjà pour 2019 pour recommencer encore après. Delphine
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Merci Delphine, je ne suis pas un voeux-dits, mais je suis de ceux qui pensent à ce qui doit se faire, saches alors que ce ne sont pas des voeux pourris que je t’adresse.
Je t’embrasse et te souhaite un heureux passage.
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A toi MaJo je ne souhaite que du mieux pour ce qui te touche personnellement et pour Loîc la poursuite de ce qui vous tient ensemble, je vous embrasse plus qu’amicalement !
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Merci ibonoco.
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Merci Claudio.
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Merci poesialuciodata
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Merci Guillemette.
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Merci NiDr.
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