AUTREMENT
A l’aube, les yeux dans l’éboulis, le rai force
levier qui voit bien les cercles concentriques de l’épervier
il glisse à passer, en appui sur un minuscule caillou pour point de levage.
Le vent a sorti ses sorcières
un immense charivari claquemure, déracine et envoie les volets au rabat
corps à corps de l’allumage avec le coupe-circuit
Autrement ce qui oui fait non
l’ouverture tourne au double-tour
Autrement le soleil tombe à seaux
Autrement le baiser mord
Autrement l’arbre dressé s’abat de tout son long sur la voix
au tressauté de sanglots le sol déchire la clef de l’apporté
Et au bout d’une tuile romane l’arrondi se raidit à briser l’arêtier
un déversoir perforé de balles noie le chien dans le bond de son jeu
la marche-en-avant dévisse, désencordée de l’ascension
l’à-pic arrête le truc à plumes en haut du grand escalier
Autrement dit
Autrement fait
Le même geste a changé de sémaphore
Le même mot prend l’accent du tant qui fait
Autrement
assis sur le tapis
la main sur la manivelle
bleue
fait chanter la montée du chevalet
ô rangé
il était une foi les couleurs complémentaires…
En réponse: https://lireditelle.wordpress.com/
Niala-Loisobleu – 2 Mai 2018
A vingt ans c’est un tremblement
De voir ses yeux dans l’eau des femmes.
La chambre a la parure de la mer
Comme deux oiseaux qui volent ensemble s’écrasent
Du silence dangereux des nids
La nuit a mêlé nos âges
ô mélodie de la pierre des îles.
Georges Schehadé.
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Que c’est beau, la couleur de ses mots est chaude comme un rebond de soleil dans un quartz de sente…Merci Barbara.
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Oh c’est que j’ai un goût gourmand du merci que je pourrais bien recopier tous les poèmes du monde…
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Celui sentira davantage le garenne que l’oiseau en proie a piquer. Il court entre les serpolets, les fumures d’amour et la promesse de vin nouveau que la figue assemblera. Il a la pierre à fusil en arrière-goût accroupi sur le tapis. On voit la mer en montant sur les trois cailloux de ton Autrement, de quoi être en mesure de prendre le soleil à la main.
Merci Barbara, je t’embrasse à plaine barbe.
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ô
le garenne a des vallées
entre menthe et serpolet
mais mon lapin,
la figue ne préfère t-elle pas la garrigue?
Ici le lapin se débine
par peur un peu sotte
de finir entre cidre céleri et carotte
dans ma normande cuisine!
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Alors disons que ce sera de la peint hure sauvage. Celle qui n’aimant pas les limites sort du cadr pour s’épanouir sur la peau…remplir un nombril de bleu c’est pondre au corps don le voeu qu’il garde en secret…
Merci me souviens-plus te l’avoir dit Barbara.
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De merci me souviens point ment n’effet…
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Alors merci Barbara…
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le bruit quand on se dilate, en onomatopée ça donne quoi?
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Gélôquiboo..,
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La pente en tirant le zip, remonte le pourcentage au col, l’abri charpente…
Merci Laurence
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Par l’écartement des doigts sur les seins, ce qui se posait des questions a trouvé sortie au clair…
Merci laboucheaoreille
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Comme le passage d’une frontière qui tient deux couleurs à mettre en une seule…
Merci Zoryana.
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Merci Boris.
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Merci newhedoniste.
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Merci Gilles
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