LA PORTE DE DERRIERE
J’emprunte ce titre à Alain Jouffroy, tant il va définir ce que j’ai besoin d’exposer dans ce moment d’entre deux. Cette partie qui succède l’oeuvre dernière et sera suivie de la prochaine, fantastique moment de dialogue dû au mûrissement. La réaction de ce qui a été lâché après un temps de gestation. Concept post-natal : la porte de derrière dans toute sa signification.
JARDINS SUSPENDUS
https://lireditelle.wordpress.com/2018/04/18/les-mots-peints-jardins-suspendus/
La voilà la raison, pas le coupable, puisque je considère cette oeuvre comme un remarquable témoignage d’existence au sens intrinsèque du mot. Ambigu ce vocable, il contient la vie et la mort, mais ce que j’en montre ici transpire la force de la vie par la naissance. La seule gagnante. Et c’est bien là que tout repose, qu’est ce qui n’a pas cessé d’exister tant chez Barbara Auzou que chez moi-même pendant toute l’élaboration de l’oeuvre conjointe. Un besoin de laisser l’espoir prendre la main. Dans l’existence sue de tout ce qui peut lui être opposable, au sens de nos propres personnes comme au sens du quotidien en général. Ce tableau s’inscrit avec une maturité qui s’affirme au sein de L’Epoque 2018. Avènement. Sans aucun doute qui marque le vouloir d’un aboutissement en rompant avec le passé. Il se présente à un moment propice, la vie est à nouveau menacée du chaos. Il faut quoi qu’il se passe dans l’inconsciente escalade du mal, que ce que nous avons voulu à l’écart de l’ordre dicté, se réalise en ce qui nous touche simplement. Hiroschima mon Amour…
La cascade de faits dérangeants forme sa colonne, envoie ses assauts, les agaceries se multiplient, maladie, changement brutaux, accidents de fonctionnement, formes de piratage qui incitent à abattre.Dur dur…
La première fois est sur le seuil
A nouveau, pour de bon le franchir, nous voici Artistes dans notre expression: poésie et peinture. L’Art pour sang, sève, souffle, cri et NAISSANCE !
Niala-Loisobleu – 19 Avril 2018
Le BEAU avait parfois la figure pâle d’une folle agitant ses cheveux dans tous les sens.
Elle réclamait nos soins et nous peignons conjointement sa longue chevelure de mots et de couleurs qui s’accrochait, blessée, aux barbelés du quotidien, avec patience et tendresse, pour lui rendre tout son lustre.
C’est que nous espérions bien lui faire franchir un seuil de lumière pour la première fois.Et rendre à son visage la douceur enfantine qui l’avait quittée.Et si elle empruntait la porte de derrière, ce ne serait pourtant pas une porte dérobée mais bien celle donnant sur un jardin que nous cultivions à quatre mains dans un monde réinventé à l’image de deux colonnes vertébrales s’arrondissant l’une vers l’autre pour construire l’arche des possibles , de l’essentiel. De l’art.
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Tissu sans brocarts, papillons à soie pas d’un autre, le bleu l’as-tu vu lorsqu’en pleine chaleur il se balade sans chemise, piquant là, plongeant ici et plus remontant qu’un baiser de St-Bernard en tache de sauvetage. Ah ce que le beau a, vous laisse coi en premier. Tu disais frisson d’un souffle de tes seins pendant, qu’ayant la main, c’était à moi de jouer.Entra le rayon du suiveur, la ballerine à dos de cheval se laissa monter au dessus du théâtre de verdure. Vous avez dit verdure, dit-elle rosissante le coquelicot entre les jambes. Moment de confusion. Le soleil en profite pour nettoyer l’ombre devant sa porte et vient poser l’entrée par derrière. Là ce qui se dit est confidentiel. Dis-moi tout à l’oreille Barbara.
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Les braises encore rouge , la conscience des limites imposées et c’est la vie qui gonfle la poitrine avec ses exigences de Don de dépassement d’élévation …c’est plus que l’espoir, c’est l’accomplissement qui donne du bonheur à voir ..
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La conscience des limites imposées est une forme de rossignol. Cette clef chantante. Le pouvoir qu’elle a de la nécessité d’ouvrir l’infinité des possibles est impérieux.
Merci Jane.
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A reblogué ceci sur Lire dit-elle.
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Merci Barbara.
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Notre printemps est un printemps qui a raison.
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Et celui là il a pas les yeux bridés…les courses genre Paris/TourOpérator/GrandMagasin, c’est pas not’genre…on voit loin devant !
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Un boyau de chat ça clavecine comme harpe à quatre mains !
Merci Gilles.
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Du charme au sens noble c’est l’odeur qui flotte au-dessus de ce que nous avons fait…
Merci Laurence.
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IL Y A TANT DE VOIX EN PARTANCE POUR L’AMOUR ET LA PAIX
Avec vos bras blessés dans le corps de l’offrande
Vous ne pouvez éteindre le cœur de la nuit
Sans avoir à vous fendre du sourire qui luit
Pour ce regard-braise qui l’amitié quémande
Du malaise proscrit pour Misère debout
Vous trempez alors votre amour dans l’écriture
Pour ne pas avoir à détromper le futur
D’un faux grand écart d’avec vos sens qui se nouent
Alors vous vous démultipliez dans le hasard
De mots reliés neufs ici à la présence
Du chatoiement des voix qui vous met en partance
Pour un univers qui à chaque fois fait art
Il y a ici tant de cités rencontrées
Dans un temps qui doucement bat s’y enroulant
Vous vous faites ce beau chantre s’enrôlant
Dans la simple fraternité et ses attraits
Avec des vers peut-on conquérir l’univers ?
Si seulement on sait éviter la rimaille
Sans tendre à imiter ces malheureux qui piaillent
Peut-être découvre-t-on son joyeux envers ?
Vient donc le moment où s’écroule l’illusion
De ressaisir par le pouvoir et son désir
Toutes les graines du savoir pour un empire
Ignorant qu’elles se sèment avec passion
Ici se génèrent toutes voix pacifiques
Sachant que leur errance cherche un horizon
A tenir avec leur juste et douce raison
Qui appelle la profonde et légère musique
Pour gens arborant les langues de tous pays
On songe à un drapeau les glorifiant ensemble
Avec le bel orgueil de l’accueil qui nous ressemble
Pour que jamais plus par lui ils ne soient trahis
Oui ! – afin que nul grain de fantaisie ne meurt
Penser aux brins de fleurs sauvages dans les blés
Enfants de Misère poussez comme il vous plaît
Nous vous tenons dans les sillons sans avoir peur
Non ! Nous ne vous séparons pas comme l’ivraie
Nous pourrions multiplier les moissons …
Oui ! A chaque fois nous cueillons sans façon
Vienne votre floraison avec charme vrai
Mais entend-on ici paître les moutons noirs
Alors Noël na saurait pas s’y reconnaître !
Non ! Plus ce bétail pour chasser ce qui est à naître
Tondre ici la laine : c’est objet de Pouvoir
Noël ! Noël ! Chante l’avenir de l’Humain
Pour enchanter cette nuit de toute sa joie
Pour bien ouvrir toutes les mains – toutes les voix
A ce qui doucement sourd de tout lendemain
Et que ne soit plus évasif tout ce qu’on veuille !
Allons persuasifs exercer notre éveil
Pendant cette longue et calme nuit d’une veille
Pour visible et incisif charme de l’accueil !
Minod Alain
Aux fermetures qui repoussent nos villes
au lointain de l’humanité
opposons notre mutuel accueil
Merci Barbara.
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La Vie L’Amour La Poésie
Je vois de la poésie à vendre partout chacun espérant et sans que ça traverse le corps…
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C’est vrai au point que ce système a laisser croire je n’ai pas envie de le soutenir. WP doit pas devenir Fesses de Bouc N•2
Aussi je dirai plus merci pour la frime. Faudra qu’il y ait de la chair autour, Barbara
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La chair fait peur hélas
quand n écrit avec ses pieds…
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La chair fait peur hélas
quand on écrit avec ses pieds…
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Ben oui l’homme n’espère que dans ce qui lui semble du. Il n’y voit rien du devoir que ça comporte…
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Il n’y a rien non plus de la vanité que cela POURRAIT comporter…Merci Alain.
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Merci vocidaiborghi.
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Merci roi joyeux
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Merci Océan sans rivage.
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Sur le métier à tisser où file l’odyssée, c’est un bien beau voyage que ces Jardins suspendus tiennent en ah laine, voilà le type de croisière où s’inscrire apporte, prends ton billet Julie et merci à toi
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Merci Vérojardine.
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