Pêche au tramail
N’avoir d’appartenance qu’au bord de ce qui appareille
tient levé sous les rafales de la dérision
souffle et aspire entre mortes-saisons et promesses d’ivrognes
étreint l’espoir pour seule lanterne
réanime le trait du mot rayé de l’écriture, le ton franc de la couleur essuyée au coin de l’oeil, privé de jouissance par le cerne
J’ai des croquis de voyages à mettre à l’eau
l’oeuvre reste toujours affaire de chantier
je les vois d’un bistre sanguine aux phalanges de mes mains fouisseuses…
Niala-Loisobleu – 14 Février 2018
Niala-Loisobleu 
Ce monde qui éduque la démolition, conserve des gènes à claquer la gueule aux pirates de l’amer qui écument le jour…
Merci Max-Louis.
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L’école à force d’acharnement avance dans la démolition infantile. Reste qu’il y a au départ des enfants porteurs d’une maturité gardienne que certains professeurs en dépit des poursuites qu’ils encourent sauvegardent sans répit…
Merci Barbara.
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Enfant, me frottant comme un chat qui ronronne à l’écriture, je voulais déjà exercer ce métier, pour les faire rêver…Ce n’est pas moi qui déconne c’est le vieux toit trop lourd de la grande maison qu’il y a au-dessus…
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Mais je le sais tout ça…et depuis longtemps…seulement si le vieux toit branle c’est principalement par les nuisibles qui sont rentrés dedans avec toute leur ignorance qu’ils s’acharnent à vouloir faire diplômer…
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Je continue quand-même à l’aimer ce boulot;faîte pour terriblement. Et contre le vieux toit. j’ose espérer que j’apporte beaucoup de choses sur le plan émotionnel..humain quoi. Je sens que oui souvent.
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Tu n’as pas à douter de Toi, c’est patent, rare même à ce point d’engagement naturel, on disait vocation fut un temps, tu en es la définition. Aussi mes propos sont destinés à t’encourager, pas à te saper. Ils dénoncent ce que tu n’es ni ne pratique, Barbara.
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Je le sais oui. Mais j’aimerais parfois être HORS de la mascarade…Comment être dedans sans cautionner…
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Je pense qu’en pratiquant ton enseignement comme un art, tu ne cautionnes rien, On ne peux renverser le courant, surtout quand on n’en est pas le fil. La poésie n’est pas lâche, tu enseignes la contestation censée, pas les conneries hurlantes du quotidien, Sois Marguerite jusqu’au fond de l’esprit, la force n’est pas dans le bruit mais dans la réflexion.
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J’aime les fautes auxquelles tu m’entraînes…elles sont si humaines que tu devrais ne voir qu’elles….
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Sans draguer le fond aller à la ramasse de ce qui est fait pour lever…
Merci Boris.
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La pêche non pratiquée comme une chasse, mais comme une culture, c’est mon point de vue…
Merci affranchie.
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On imagine la pêche comme un loisir…de quoi pas mordre à l’hameçon pour qui y lance son bouchon…Merci Stéphanie.
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Moi, je te lis et je pleure… tu vas chercher si loin au fond de moi que je reste sans voix et le cœur au bord des yeux… 💙
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