Femmes sur la Plage – Constellation
Comme le lit de sa plus belle nuit je moule ses formes qui suspendent en leur centre la navette de la mer.
Je la flatte comme un chat, à la démembrer vers tous ses pôles.
Je la tourne vers l’ambre, d’où fusent en tous sens les
Broadways électriques.
Je la prends comme la balle au bond, je l’étends sur un fil. j’évapore jusqu’à la dernière bulle ses lingeries et, de ses membres jetés, je lui fais faire la roue de la
seule ivresse d’être. »
Et le liège dit au sable : «
Je suis la palette de son grain, je creuse le même vertige à la caresse.
Je l’abîme et je la sublime, ainsi les yeux mi-clos jusqu’à l’effigie de la déité immémoriale au long du sillage des pierres levées et je vaux ce que pour son
amant, la première fois qu’elle s’abandonne, elle pèse dans ses bras. »

Sortis de l’étui, le jour joue contre joue
Barbara
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Femme-puzzle
cherchez dans sa maison
la pièce appropriée
Merci iotop.
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Métroviseur
Les femmes en huis clos
Se regardent avec mépris ;
Face à face dans le métro
Elles se dévisagent d’envie.
Rien qu’un regard traduit
Ce que chacune d’elles veut :
De sa voisine une partie !
Pourtant leur dédain envieux
Trahit et c’est le comble,
Qu’elles cherchent à emplir leur vie.
L’une après l’autre, elles succombent
A l’appel du bonheur en kit ;
Elles se prennent souvent à rêver
A une personne insolite,
Née de plusieurs pièces détachées
Volées d’un regard indiscret
A cette fille dans la rame
Qui a de si gracieuses jambes.
Dans leur tête cet amalgame
Est la plus grande des offrandes
Rien ne leur apparaît plus beau
Que la femme puzzle du métro.
Claire Seguin
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Quand la musique vient sur le sable, la marée se fait humaine.
Merci affranchie.
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Mouvement perpétuel d’un horizon qui frappe à la porte.
Merci Boris.
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Au bout du bâton de ma route, je fis la bise à mon Paname et m’en vins poser mon sac en Atlantique.
Merci Stéphanie, j’espère que malgré la pluie battante mes bises garderont leur sel !
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Merveilleux ton texte-jardinier aux confins du sable et de la musique de ses grains.
Et les voleurs de bicyclette ne savent rien du vent ni de la voile qui claque au matin.
J’adore !💜
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S’il est un vrai, c’est bien l’amer des voleurs de bicyclettes…2017, à cet égard aura fait la totale. Mais les pov’, comme dab’, dans leur ignorance crasse, z’ont oublié que de l’essaim la femme a plus que poitrine…Ce qui fait que le jardinier a fait son château de sable en écroulant que les manants qui pensaient l’assiéger. Et la musique fut !
Dans la dune à nous, nos oreilles battent à la cadence de nos émotions, tenues en au chaud en ah laine dans l’écharpe de nos bras. Je t’embrasse pas, je te Céleste à plaine bouche, Célestine !
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Il y a dans tout vie ce que l’on a mis dedans.
Merci michema.
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Aux jours vides j’ai les deux mains prêtes Marguerite.
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Avec le saut et l’appel la plage se fait musicale !
Merci Sana.
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