Lopin Clopan 3
Comme il se rappelle, ce temps où il s’élançait dans une autre jungle, le bambou devenu rotin pour se faire lien avec le lointain, sofa de son subconscient. Les jambes relevées ont rejoint la table de l’écarté. Plus besoin de lustre, on éteint tout alentour, la voûte céleste a le bon éclairage. Elle n’a pas que la blancheur de sa pureté, la fleur a le don de bouger l’immobile en déplaçant des volutes de parfums différents. Le sol s’est mis au mouvement marin. C’est vrai que le feu à tomettes embarque au-delà du froid ces amphores aux huiles que le fruit de l’olivier a confondu aux pampres des collines en un nectar divin. Nous avons donné l’hospitalité aux tendres étreintes. L’expression corporelle sait confirmer le prononcé des paroles. Souviens-Toi, les glycines qui tombaient du dais de lit comme elles t’allaient bien au teint. Dans la palette qui avait pris place dans mes délires, des chevaux sauvages jouaient avec les flamants roses d’un étang. Un groupe de noirs taureaux venu des oliveraies d’Estemadure faisait reculer les poseurs d’embûches de la corne. Un enfant qui s’était caché sous ta robe n’a pas pu retenir son rire jusqu’à trois. On lui a donné son p’tit-frère et sa p’tite-soeur pour qu’ils jouent ensemble. Et depuis tes seins n’ont cessé de se développer. Il reste que c’est ainsi que ce que je connais le mieux de Toi, c’est ce que le monde en ignore.
Niala-Loisobleu – 29 Novembre 2017
Alors que d’aucuns en étaient à compter les voeux dans le cul du pool, nous étions parmi les rares à ne pas faire de Paris un chant de courses pour les chinois…
Merci
Cochonfucius.
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Poursuivant mes pérégrinations dans l’évolution rétrograde de la société humaine, je constate non sans joie, que mon espoir est d’un acier trempé faisant peine au papier mâché proposé par ce monde…
Merci Madame lit.
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Ne rien plastifier de la pierre, Marguerite, il faut qu’elle vibre d’elle m’aime.
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Prendre du sel le premier grain avant que la mer ne recule.
Merci Célestine.
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