Tu as dans le buste l’âme du violon
De ces pas trop courts, restera à l’étendue les traces d’une suite griffonnée de nappes en nappes des tables de passage. Si ce qu’ils n’osent dire est vrai nous n’avons rien à craindre. Notre moulin à eau est à l’étiage. Les gros nuages écrasés sous la meule en pierre ne feront pas de tort à la récolte. Ce n’est pas la marche solitaire qui peut nuire à la vision globale.
Tu as dans le buste l’âme du violon que l »archet déplace en fonction du refus.
Le tempo de ta poitrine en tapant du bout du sein, scande la promesse de ne jamais céder à la facilité. Laissant le sur-place des fuites aux images pieuses. Du calcaire la craie extraira les marelles pour apprendre aux enfants à monter au tableau. Il n’y a pas de contre-poison en dehors de la poésie.
Niala-Loisobleu – 25 Novembre 2017