ARCHITECTURE
La pierre froide du seuil se mit en linteau
Nous pûmes ainsi forger la clef
Le mur était ouvert d’une porte
De loin une flèche monta en cathédrale
par les marches de nos mains d’ouvriers.
Niala-Loisobleu – 12 Novembre 2017
La pierre froide du seuil se mit en linteau
Nous pûmes ainsi forger la clef
Le mur était ouvert d’une porte
De loin une flèche monta en cathédrale
par les marches de nos mains d’ouvriers.
Niala-Loisobleu – 12 Novembre 2017
Quelle mer la baigne d’étoiles
toujours si verte à l’arête
Du coquillage qui nacre
baille-là belle vert de claire
Ce qui gonfle ta poitrine de fruits lourds
nourrit mes deux mains vers
Non ton triangle ne Bermudes
il est d’un verre grossissant
La lanterne de ta bouée décline en vers
sonnet à tirer un bord allumé après l’autre
Niala-Loisobleu – 12 Novembre 2017
Tu viens de ces levés qui couchent la raison
et ses mi-graines
sous les ruades du sang de l’espoir
Muselant à la niche les clochers plantés sur les aiguilles
de la férule de Chronos
ne portant plus au poignet que le pouls de l’allant droit de vent
Libres espaces vers lesquels glisse ton ventre coque
que tu harponnes toutes cales ouvertes
au devant de ta propre découverte en boutant hors le scepticisme
Troussée des habitudes
usinées aux manufactures de guerre lasse
ficelant l’affranchissement d’un timbre sourd à l’éveil
L’interdit laissé aux gardes-fous du décor, saute élastique
tu voles alors de la couleur mimétique des marées montantes
en sel à la conquête de toi-même, évitant l’échouage des méduses de ton ombre
Des bois flottants noués aux orées de pontons ancrés
font étapes d’ile en île, faisant reconnaître
l’anonyme matricule par l’utopie salvatrice
Ce qui se touche a plus souvent la nature du vide que ce qui rêve.
Niala-Loisobleu – 12 Novembre 2017