COURANT
Les deux mains alignées au courant
alors que l’oiseau est à la verticale de l’orbe
je m’approche
sans troubler la sérénité du jour qui point
On perçoit l’embryon du tempo auquel l’algue a joint la spirale de sa montée. Tenant le galet au-dessus du sable, l’idée des mouvements déliés par les doigts, prend forme.
Les attentes pernicieuses abandonnées à leurs hésitations, n’iront pas retenir l’embarcation comme des gueuses. Ce qui procède de la proue a besoin de la caresse du sillage.
Je ne veux rien savoir des hanches étrangères à l’instrument à vent. Je me tiens en voûte sarrasine sur la clef.
Niala-Loisobleu – 4 Novembre 2017