La Porte Bleue
Entre des tresses d’herbes, deux ou trois remous tourbillonnent. Cils en battements morses, un sémaphore temporal lance des SOS. La patte d’oreille goutte d’une estafilade laissée par le rasoir. La main a recueilli ce que la jambe tremblante a répercuté par les fibres, ces élastiques infimes, tendus comme des cordes à piano touchées par un marteau. Un marteau qui assène des coups à en hurler du dedans. Une enveloppe glissée dans la boîte à lettres hydrophile absorbe le moindre écoulement du cri comme le mouvement du poing avalant l’injustice. Disséquant un mât, le vent cherche dans les voiles les théories inutiles. Dans une vapeur des sens, le trip fait offre de candidature. Une porte bat, des images volatiles se glissent dans l’entrebaillure. Le bois ne meurt, il bat d’une vertèbre à l’autre. Il geint du plaisir de la table où sont posés les verres pleins de tous les hôtes assis sur les bancs du mariage entre tous . Il roule de ces calèches emportant les mariés au bal. Il se redresse après les gémissements des reins dans un labour qui enfante, se détend, cassant la croûte dans l’humidité du ruisseau. Il trempe ses mèches aux paniers, avant de se laisser peigner par le déméloir d’une musique baroque. Frémissant comme un creux de calebasse qui vibre sous la main du tango. Les planchers des estrades résonnent, aux applaudissements des tréteaux.Le bois flotte, ventru de ses cales, bombé du pont, enflé du rouf, roulant d’un bord à l’autre de l’étrave. J’aperçois un nouveau pilotis plongé à l’envers des terres. Serai-je en vue du nouveau village ? A tout dire, je reconnais l’origine des ruelles, des vieux murs croulants, des maisons collées à leurs toitures de tuiles rondes, il y a même des prés d’herbe qui me caressent la pensée. Je saisis mes pinceaux, voilà le chevalet est debout, la vie renaît dans les toiles
Niala-Loisobleu – 14 Octobre 2017
Roulé par des trahisons scélérates en vagues d’assaut, le calme de la crique croque un dessein d’idéal réconfortant. A l’encre je demeure en conversation avec le large.
Merci Audrey.
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Ne pas permettre au sourire porteur de qualités usurpées de poser ses lèvres trompeuses en berges de notre fleuve.
Merci lemarcheursolitaire.
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Pour éviter qu’elle ne grince l’ambiance l’a défini musique primitive. Ainsi ses fondations demeurent rocheuses. Du granit dont on ne fait pas de pierre tombale, mais des menhirs sans but de sacrifices. Ainsi la porte demeure battante.
Merci Sisyphus47.
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La dernière souffrance est en voie. Il suffit d’aimer pour la mettre en place. Que les misanthropes ne se se précipitent pas pour prendre leur pied. Je ne les reconnais pas en qualité d’humains, les laissant juste avec leur aigreurs qui les prive d’estomac. Car vivre sera toujours une épreuve. La déception, cruelle, abominable, dégueulasse, à chier, ne concerne que la personne qui la génère. L’idée ailes m’a toujours été strictement personnelle. Qu’on ait profité du générique pour m’abuser est à laisser en dehors, en le laissant dans le domaine du tout petit, petit peti d’où jamais il ne sortira.
Merci ivanitch.
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Bon jour,
Je retiens de ce tableau vivant : « comme le mouvement du poing avalant l’injustice ».
Max-Louis
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Quelques marées franchies, l’iode garde au né le mouvement perpétuel. Comme quoi le changement d’heur est le propre de l’homme.
Merci iotop.
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Quel beau texte mon zoizo !
¸¸.•¨• 🦋 🦋 🦋 🦋 🦋 🦋
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Ô pressé de sel je te bois
ouvrant mes larmes sur toi
comme on croît vers tous jours
ma Célestine
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De ce qui résonne, faisons notre quotidien Marguerite.
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Le vent s’entête à vouloir la pousser, non, veille la marée, Cochonfucius.
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Merci Barbara…sans paroles…
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