UN CAILLOU DANS LA POCHE 8
L’amour dans toutes les positions ne change que l’emplacement du lit dans la chambre allouée. L’ô riant express met en lévitation, sleeping tapis-volant ondulant au-dessus des cheminées de fées. Quelques secondes, passe la petite-mort dans son absence de maux. Puis arrêt illimité sur la voie. Les trains électriques n’empêchent pas les escarbilles qui piquent la belle image des paysages découverts à vélo, d’un couloir faisant tunnel sur le jour. Le remblai du quai tient l’embarcadère à l’amarre sous les visages alternatifs des estrans. La crevette et le coquillage accueillant toujours les grandes marées touristiques avec le m’aime mensonge au menu. Le terre-neuva passe et repasse le Cap de Bonne Espérance. Du cas billot. Ex-voto.
L’Albatros
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
Il y des vils d’ô
on ne peut pas en avoir cure.
Maudit ne soit plus le poète. Paria, seul à croire. Si le lointain ne se rapproche pas de la ligne en tirant à tort le bouchon, l’hameçon-mitraillette n’abattra plus en salves les poissons-volants. Les amoureux garderont leurs bancs publics sous les arbres des places de Peynet. Qu’un air d’oyats fera salin par la voix de Brel. Tandis qu’au vent des baleines porteuses de Jonas, les sentiers conduiront les vélos, un caillou dans la poche, aux clairières du Bois d’Amour. Je hais les péris en mère.
Niala-Loisobleu – 5 Septembre 2017
Un Caillou dans la Poche 8
2017 – Niala – Acrylique s/Canson marouflé, encadré s/verre 40×50
C’est un temps de soie sauvage où les chemins s’élargissent devant mes roues.
Mérou ? Quel beau droit que celui de flotter au-dessus du sol comme un exocet.
¸¸.•¨• ☆
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Mérou, ça c’est Cousteau, comme un Jojo.
On va pieds nus Toi émoi, pas de risques de flotter dans les pompes !
Ouah je te brasse en Céleste !
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L’annexe en remorque, si ça gîte à dessaler, on aura pas à nager dans le pot de merde…
Merci affranchie.
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…c’est vrai!!!!..
_un réel CAP du..
BON-HEUR..o-o-o-o’o..
comment c’est beau cette CAP-point-
(9294 (9)PARIS,
me disait Charll-
-(h)ôte…en voyage ait …zar.rand.travlinA(f)ir-sud….
-un bon chemain ..sans…MAL..
…en espérance. .pour l’espèce plus
Colorées. ..
Merci pour Votre partage très profonde. ..très….très. ..
Cordialement
Maidan
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Au fond d’une part de ciel écrite à la craie entre deux caniveaux coule le présent. De quoi est-île encore ? Archipel clairsemé d’un ouragan ou transes pores en commun d’une constellation sur orbite ?
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Une feuille de lotus mérite vraiment mieux qu’une chaise-percée.
Merci isoptech.
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A bord du vélo je pompe mieux que le premier shako venu !
Merci affranchie.
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Avant que le lapin agile monte la chatte sur le toit brûlant me vint un cygne. Depuis j’ouvre la porte pour laisser passer la nature.
Merci beatricelise.
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