SANS
De la boîte de cubes l’achoppement sans disparaître s’est mis en vacances. Mon vélo ceux qui me l’ont pris ont omis de néantiser son tracé. La flèche de la cathédrale est en tous points l’expression parlée de la cathédrale. Son âme, elle, tient toute entière dans le savoir du silence du tracé sur la planche au sol. Après le premier lit posé, sur les pierres les constructeurs ont ajouté des chants. On retient plus facilement l’aspect enluminant le sens d’un décor trompeur. Le Sans coule. Le joint demeure, visible de l’intérieur. Avec toujours.
Le paraître déplace plus souvent les panneaux indicateurs qu’il n’apporte le sûr chemin du Centre. Dès que les façades se cravatent de vitrines, l’étal bonimente. La cabane sur son sel navigue toutes ouïes ouvertes sur la crête de ma montagne.
Niala-Loisobleu – 13 Avril 2017
MOT A MOT 4
Les clés des voyants
Entre toutes les rêveries d’une certaine vie
un sophisme se devine qui toujours dure…
Albert Ayguesparse
Je voudrais te parler à bouche perdue
Comme on parle sans fin dans les rêves
Te parler des derniers jours à vivre
Dans la vérité tremblante de l’amour
Te parler de toi, de moi, toujours de toi
De ceux qui vont demeurer après nous
Qui ne connaîtront pas l’odeur de notre monde
Le labyrinthe de nos idées mêlées
Qui ne comprendront rien à nos songes
A nos frayeurs d’enfants égarés dans les guerres
Je voudrais te parler, ma bouche contre ta bouche
Non de ce qui survit ni de ce qui va mourir
Avec la nuit qui déjà commence en nous
De nos vieilles blessures ni de nos défaites
Mais des étés qui fleuriront nos derniers jours
J’ai tant de choses à te dire encore
Que ce ne serait pas assez long ce qui reste de mon âge
Pour raconter de notre amour les sortilèges
Je voudrais retrouver les mots de l’espoir ivre
Pour te parler de toi, de tes yeux, de tes lèvres
Et je ne trouve plus que les mots amers de la déroute
Je voudrais te parler, te parler, te parler
Albert Ayguesparse (Bruxelles, Belgique 1900-1996) – Les armes de la guérison (1973)
quelle merveille cette déclaration… (à plume perdue…)
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J’en frémis tous jours de l’entendre, quelle grandeur du silence !
Merci poison et caramel.
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La seule vibration qui laisse éternellement sa trace est celle que l’âme lance. Celle du vernis s’écaille.
Merci Margot.
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Il y a l’à-côté auprès duquel le tant se cherche. Et au bord du méqué méqué la barque qui n’attend que l’ah virons. Trop de petits faits d’hiver ne sont pas les bienvenus au printemps.
Merci Célestine.
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Les larmes coulent de mes yeux à mon cœur…
Je voudrais te parler de ta voix qui berce mon âme, de tes doigts qui s’emmêlent à mes cheveux… de nos souffles… de nous…
Je dors dans une île d’amour, une forêt d’arbres bleus… et je sais que dès aujourd’hui et pour toujours tu es avec moi 💙
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A bord des arbres l’or est visible !
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L’île de Pâques séjour éternel des cloches en cette saison, pond à la volée !
Merci Marguerite.
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