Ariettes oubliées I
C’est l’extase langoureuse,
C’est la fatigue amoureuse,
C’est tous les frissons des bois
Parmi l’étreinte des brises,
C’est, vers les ramures grises,
Le chœur des petites voix.
Ô le frêle et frais murmure !
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au cri doux
Que l’herbe agitée expire …
Tu dirais, sous l’eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.
Cette âme qui se lamente
En cette plainte dormante
C’est la nôtre, n’est-ce pas ?
La mienne, dis, et la tienne,
Dont s’exhale l’humble antienne
Par ce tiède soir, tout bas ?
Paul Verlaine
Romances sans paroles
Le fil décousu par lequel le paysage trépasse sans s’excuser….
Merci Michèle
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Il n’y a pas d’exception pour la déception, elle s’installe à n’importe quel étage…
Merci Boris.
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Qu’à son huile je m’émeche !
Merci Kreakos.
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On étouffe pas ce qui s’écrie Solene.
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