PAR DEVANT
Devant la roue avant de mon vélo
un coup de pédale en filant ses chaussettes
se disait voilà un bon jour pour faire que de l’amour
Je vais d’abord me rincer l’oeil d’un cou de torchon matinal
l’oreiller est resté chaud des rondeurs de ses rêves
Partir à traversin
me semble plus sain
qu’enfourcher le ballet de la sorcière
et ses petits rats
Les paroles d’un chant de lin vont à l’autre
en se tenant par la main
tout au long d’un chemin d’école
A la vérité si je mens
je laisse aux autres les sarments pour mettre mes javelles dans l’âtre
Elle est chaude ma pierre.sans que les mauvaises ô ne l’éteignent
Un point
un trait
c’est tout
à la ligne ce que tes yeux me disent..bien rentrée
emporte-moi bien plus loin qu’un projet de décret de raie forme
Viens
nous allons raccourcir la distance de nos langues
par le traducteur instantané de nos lèvres.
un
deux
trois
ça y est les voilà qu’elles nagent.dans la gorge du vert don
de nôtre commune soif !
Niala-Loisobleu – 31 Août 2016
Joliment dit ; rien ne vaut un bon sarment d’amour pour se réchauffer.
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Surtout quand son âtre est magnifique et tire sans fumer !
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Parmi les sucreries les salées ont ma préférence. Merci Les Gourmands disent.
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Ici tout est devant pas de vent.
Merci Boris.
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Ah….la gorge du vert don, que c’est joli…
¸¸.•¨• ☆
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Endroit existant
qu’il me plaît
de réinventer…
OUI JE SUIS UN JOUISSEUR
Talmont
y érectile son bouton
Meschers
dans sa falaise
y a creusé
son paradis troglodyte
Emoi je n’ai qu’ailes !
Toi Célestine, tu me comprendras tout en étant des coiffées d’oliviers !
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Les fleurs éclosent à chaudes larmes les avortements des vases stériles !
Merci Didier.
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Amédéo m’est flamme dans un milieu qui se rend sombre. Archétype d’une souffrance profonde, il devient symbole de vérité simple.
Merci michema.
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A travers et par derrière partons de vent Marguerite
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étant donné la suite..le derrière a du monter à la gorge!
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COMPLAINTE DU PETIT CHEVAL BLANC
Le petit cheval dans le mauvais temps,
qu’il avait donc du courage !
C’était un petit cheval blanc,
tous derrière et lui devant.
Il n’y avait jamais de beau temps
dans ce pauvre paysage.
Il n’y avait jamais de printemps,
ni derrière ni devant.
Mais toujours il était content,
menant les gars du village,
à travers la pluie noire des champs,
tous derrière et lui devant.
Sa voiture allait poursuivant
sa belle petite queue sauvage.
C’est alors qu’il était content,
eux derrière et lui devant.
Mais un jour, dans le mauvais temps,
un jour qu’il était si sage,
il est mort par un éclair blanc,
tous derrière et lui devant.
Il est mort sans voir le beau temps,
qu’il avait donc du courage !
Il est mort sans voir le printemps
ni derrière ni devant.
Paul Fort
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ô le m’aime tant, tellement utilisé…
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