GLORIEUSE NUDITE
Quelques cris plus loin
Les arbres du parc gardent aux troncs
Les coeurs gravés dans la pierre
Des rires les ont martelés au burin
A grands coups de je t’aime
Les pleurs les ont transfusés
Aux déchirures de la raison
Du socle de la rue de Varenne
Je t’entends hurler
Camille
Hurler dans l’écoute du silence
qui, largement, dépasse les limites du cloisonné d’un musée de cire cacheté sous le sceau des lâchetés coutumières. Pathétique opéra-soap. Grand bain pour la Diva. Paroxisme de la comédie humaine. Un rat tatouille d’un couloir à l’autre. A la louche, remontent d’écoeurantes odeurs de cuisine des latrines-évêchés, au premier croissant du pétrin qui mue et z’in son obscure menace.
Retourne au bord de ta marée Loiso. Tant qu’il y aura de l’eau ton coeur fera surface. Tire de la coquille de quoi remettre assez de pigment au mortier. Tu n’as pas tout consommé de ta faculté créative. Nous n’avons d’autre besoin que celui de la simplicité de l’authentique. Rien à espérer du clinquant. Plus nus dans le champ de ruines, nous ferons encore cet Autre enfant constructeur de l’Amour. Sans rougir d’être naïfs pour croire qu’en vertu de la force de vivre l’Univers éteindra le barbare entre ses doigts.
Niala-Loisobleu – 30 Juillet 2016
« Sans rougir d’être naïfs pour croire qu’en vertu de la force de vivre l’Univers éteindra le barbare entre ses doigts.»
Merveilleux. Rien d’autre à dire que oui. ^^
¸¸.•¨• ☆
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Que l’ère se défroisse les ailes au vent des colombes
Que nous
les Innocents
nous restions à boire au sein de la fontaine d’amour !
Merci Célestine, je pose à tes cils alloue être mes poils de mauve chardon !
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Tu me plumeras la tête ? ^^
¸¸.•¨• ☆
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Oui et tout le r’Être !!!!
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Elles sont là, un cercle qui se tient par la main, rompu, pointillés du halo qu’on garde au long de son chemin. Les rames de la galère défaites de l’arceau qui semble vouloir se tourner à la voile. D’elles, reste le m’aime espoir qui leur a survécu.
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Je marche sur les braises que l’ô avive Célestine.
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De toutes tes oreilles, toi qui as vu la trace des chevaux à plumes Fernan, vois-tu le chant des tambours nous faire denser au retour du tôt t’aime ?
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Aux palais immergés le sel des larmes gonfle sa veine aux marbres…
Merci jobougon.
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