OUI…DIRE
La rue meurt
C’est suffisant pour dire…non ?
On va quand même pas céder à la rumeur
Mais pour dire quoi ?
Dire la dire la dira dada
D’une voie de ventre
Le ch’min d’la tripe
En selle Anselme et bonne manade
Des cailloux bordel j’en ai les godasses pistées
Des jetés…j’s’uis pas un saint
Des ramassés…les plus nombreux
A un point qu’autruches le sable s’enlise tout seul par précaution
Tu Gribouille?
Non je m’écries
Si t’aimes pas mains tenant
Compte pas sur les autres
Et j’en suis content que pour une fois faille plonger seul
Tu vois le bleu ça dit rien à priori
Mais à postériori….
Regarde le brin d’herbe qui avec une réputation de vaurien, de mauvais, de chiendent, ce qu’il est capable de faire.Il est le premier verre que les vers transpercent tellement ils en ont marre de voir que tu mort de soif dans l’enseveli. Le premier ver à soie du poème en prose sortant du cocon, c’est autre chose que le Carmel. Déjà une esquisse de chemin, le vers quelque part ailleurs.Quand les arbres qui s’étaient fait piqués leurs fringues alors qu’insouciants ils jouaient sur la plage, qu’épuisés de se souffler sur le bout des branches pour éviter l’onglée, ouais quand le blanc des glaces, le confus des brumes fait pas grand chose sauf pâlir, eh ben une petite robe de printemps ça donne des idées tout pareil.
Imagines ton jardin se coiffant d’un décolleté plongeant.
Vois mousser la marée dans ta crau en bourg
Un merle huchon s’appuyant sur un bar
Une doudoune donnant le sein à un marcel
Des spartiates allant voir la grande bouffe
Une hutte se rempaillant pour un tôt t’aime
Un cèdre de pomme avec des crêpes
Un lit banc en paix
Une scierie qui fait la planche à repasser ses leçons d’humanité
Un nez rouge qui coupe la mèche d’ictère
Un cheval cosmique qui chariote les étoiles
Un haut de contre comme je suis pour
Fais que ce que tu veux
Mais dit quelque chose
Tiens prends n’importe quel pore de Vincent
Et je t’assure
Tu prendras vraiment le large
Parce qu’à toujours pleurer sur ton saur
Tu t’es complètement fumé
Niala-Loisobleu – 21/05/16
Cette tendance grégaire à moutonner quand l’amer tant pète, mais regardes-toi Bouffi, t’as l’oeil d’un poisson qui a largement dépassé la péremption, plonges bordel, plonges et nage !
Merci Martine.
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Je me demande toujours où vous emportent les mots, le vocabulaire, le rythme, l’instant, l’idée, l’oubli : on dirait bien que l’écriture est sans limites, aucunes, et que les barrières n’existent plus, liberté totale, une immensité sans fin, comme elle doit l’être finalement. C’est magique ! Je m’émerveille toujours !
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Bien dit Anne…
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Comment vous-dire, la m’aime question me revient en permanence: suis-je vraiment vecteur de la pensée positive que je vis au centre d’un négatif qui se collectivise ? J’ai un désir si simple de vouloir témoigner de ce que j’ai découvert à l’âge de six ans et qui n’a jamais cessé d’exister en s’adaptant aux contorsions des coliques du temps !
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Je suis le ruisseau du caniveau de la rue où j’habite. Qu’importe le lieu, c’est ainsi depuis toujours , je me nettoie en regardant d’abord car on n’est que ce que la vie ne nous cache pas et que l’on regarde dans les yeux. Un total consentement avec le merveilleux, voilà où la franchise ne se défile pas devant la vérité d’un quotidien se repaissant de commun. C’est simple, et c’est tout Anne.
Merci.
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Toute cette laideur qu’une langue abimée s’echine à répandre….tiens un bon mot, l’Esprit est anti-dote !
Merci ma Sally, un bon week-end pour Toa !
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Mon domaine c’est de vivre en liberté. Gratuitement. S’il faut payer pour un blog, c’est une aliénation. Un lieu où dire ne veut plus rien dire que garer sa belle voiture pour l’épate aux yeux du voisin…
Merci chezqueratine
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Merci simona et coquelicotetcompagnie
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N’avoir de force que pour vivre rend plus libre Elisa.
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