13 réflexions sur “AUX JARDINS DE MON AMOUR 12 (Le Seuil)

    • Fini est aussi vrai qu’en même temps c’est faux. Chaque tableau porte le suivant. C’est ainsi depuis toujours, le premier fut la locomotive à laquelle depuis fort longtemps des wagons viennent s’accrocher. On peut dire que mon oeuvre est une vie qui avance, traversant des climats qui varient dans des paysages qui diffèrent où des voyageurs nouveaux montent un jour en gare, pendant que d’autres sont descendus à un moment du parcours.
      Voilà ma Petite Marie, celui-ci, comme certains autres, est intense. il se trouve dans un passage abrupt, la nature aussi bien que les hommes sont dans une turbulence. Sentant qu’un grand changement va survenir, pressentant son apparence générale, mais troublés par la part d’inconnu qui s’y trouve et la part de terme donnée à ce qui a précédé.
      Je suis assez pompé physiquement par ce type d’écriture. Mais prêt, dès aujourd’hui à sortir la nouvelle voiture blanche du dépôt des wagons.
      Je t’embrasse souhaitant par cela recharger l’énergie dépensée à la source d’humanité qui seule en a le moyen..
      Alain

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        • Oui, un livre de bord que je conte devrai-je dire. Observateur pointu, rien de ce qui m’entoure ne passe inaperçu, je filtre naturellement pour aller au-delà du vernis auquel la société tient tant, imaginant que ça la protège. Principe fourbe qui accommode la sauce au pire. L’homme tient la première place, je ne peux que m’intéresser qu’à ce qui touche l’humanité au sens littéral. Voilà je souffle un peu d’elle vers toi Marie.

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  1. L’arrêt en gare lance son potentiel de prise de conscience, au travers des rencontres et des séparations l’émotion grandit intimement déclarée sans se trouver dans la charrette des sandwichs à quai…

    Merci Anne-Ma.

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  2. Hier je regardais votre tableau. Ce matin, j’y reviens. Il y a une telle profusion de vie, fraicheur, envolée, musique, ouverture, joie et une sensation de paix et d’amour. On y est bien. Il est comme une invitation au bonheur. J’ai même eu l’impression que le soleil brillait dehors, alors qu’il ne fait que se lever.

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  3. Tu me touches comme mes doigts ont donné parole à cette peinture. Je suis, nous sommes à la m’aime fenêtre. Ce que nous voyons est une annonce. La la lumière poétique transcende l’outre-noir en outremer laissant les grisailles comme prétexte à préserver le bonheur de toute agression banale.
    Le décor d’un mélo ouvre sur la loge où règne l’origine en passe de transit.

    Merci beaucoup ‘vy, je t’embrasse comme il sied.

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    • Oui nous sommes ici, certainement très fort, en conversation ensemble ‘vy. C’est de l’intensité de notre entretien avec l’arbre. Passé, mais toujours présent.

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  4. Oui ainsi peins-je Anne.
    Le « motif » n’ayant aucun déclic pour moi, si je peins dehors, c’est parce que le lieu aura été momentanément transformé en atelier. Tout peut m’inspirer mais par ingestion, non par vision photographique. Il est indispensable que j’entre dans ma bulle. Pas de voyeurs, je suis pas exhibitionniste. Et un grand calme pour que le volume de la musique puisse aller casser les carreaux si nécessaire. Ainsi je peux ouvrir la page des mots-peints.

    Merci à toi, bon week-end Anne.

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  5. Les plantes y sont animales et les végétaux minerai. Souffle un vent qu’ailleurs on n’envoie qu’en toute certitude.
    Merci Didier.

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