A L’AUBE D’UN COUCHE
Sur les étagères
du morne étendu, un sentiment de confusion admet
pêle-mêle
les préservatifs pour le coeur et les conserves
sauf le produit à vaisselle
de l’aliment taire se nourrit le non-dit
Ne pas aller vers se reconnaître est d’usage
courage fuyons
Ah tiens bonjour je vous ai reconnu
votre invisibilité quiète mon pouls
je n’ai plus peur
je vous vois à travers
vide
curé
de ces sentiments qui disait-on faisaient l’homme qu’avait vu l’ours
A vous marcher à l’amble
au moins le doute est omniprésent caché
rassurant
tout est mis de côté
voici le figuratif-abstrait
beau comme ce qui outre-noir
Soulages
l’élite mise sur le cheval gagnant
M’aime pu besoin de roi des cons pour être bourge-gentilhomme
je suis must
tu es must
ils sont musts
Must à fa m’aime comme disent les quarante-voleurs
dans la caverne des jarres rives méditerranéennes
Toc toc
à l’ô c’est qui
Néant-d’air-talé
le primate qui donna
pas rien que des couilles
du jus avec
Le thym qui polit la glace garrigue pour te prendre la main
Viens-tu z’y ?
C’est le dernier mets trot…
Niala-Loisobleu
16 Octobre 2015