LA BECANE
Cet air papillon, rouge tâche de camp buis, qui vous crucifie le d’ssus du lit,
laisse tomber ses feuilles sur l’ô rayé,
ça va , ça vient,
mi-figue-mi-raisin,
qu’on va d’un jour à l’autre de concert sur le cadre.
Qu’on va,
jusqu’au jour où la cruche casse d’avoir trop eue la tête dans l’eau.
J’écris avec des cailloux d’encre
un caillou d’encre ça note grave
incisant le fond, négligeant l’emballage, le vernis
plus loin
plus fort
qu’une pointe sèche
mettant le coeur et la flèche dans l’écorce à en abimer les forêts
Il fait le même matin mais on est plus le m’aime jour
Infarctus
crac boum hue
les paroles de la chanson passent à l’arrêt des piles
le p’tit-lapin se bouffe son tambour
les maux ça étouffe
La-haut, les oiseaux blancs ont noirci le bout des ailes d’un crêpe de chine
à l’écart des cendres du phénix
Ainsi font font font
trois p’tits tours et puis s’en vont
quand l’acte n’a jamais eu la tripe de franchir la parole
laissant la lâcheté gonfler comme le boeuf de la fable
Gratte, gratte
ô guitare, déchirure du non-dit de la rage de vivre
l’échine plie mais ne romp
rose ô
des rives lacustres où nous nageons sur les pilotis
de nos iambes de bois
Elle était fleur de plats stocks
ces ornements du bluff qui tirent les larmes des mals baisers
Ton air de piéta
icône à merveille le pseudo que l’amour se met en photo
sur le carnaval de fesses de bouc
Allez champagne !!!!
Niala-Loisobleu
3 Juin2015